Régiment des Gardes Suisses
Depuis 1515, les cantons suisses envoient des hommes pour constituer un régiment au service du Roi de France. Cela perdure jusqu'en 1792.
Le régiment des Gardes Suisses assure le maintien de l'ordre à Paris et assure la garde extérieure des palais royaux.
Les Gardes Suisses sont cantonnés à Rueil et à Courbevoie.
L'ensemble des Gardes Suisses sont placés sous l'autorité d'un Colonel Général, charge occupée par un prince ou un membre de la haute noblesse.
Depuis 1771, elle est exercée par Charles Philippe, comte d'Artois. Mais depuis son départ, le 18 juillet 1789, c'est le comte d'Affry qui assure le commandement.
Lors de la journée du 10 août 1792, ils sont sous le commandement du marquis de Maillardoz (Il sera massacré le 2 septembre 1792. Ils vont payer un lourd tribut durant cette journée et lors des massacres de septembre.
Louis XVI donne, aux Gardes Suisses, son dernier ordre.
Le régiment des Gardes Suisses assure le maintien de l'ordre à Paris et assure la garde extérieure des palais royaux.
Les Gardes Suisses sont cantonnés à Rueil et à Courbevoie.
L'ensemble des Gardes Suisses sont placés sous l'autorité d'un Colonel Général, charge occupée par un prince ou un membre de la haute noblesse.
Depuis 1771, elle est exercée par Charles Philippe, comte d'Artois. Mais depuis son départ, le 18 juillet 1789, c'est le comte d'Affry qui assure le commandement.
Lors de la journée du 10 août 1792, ils sont sous le commandement du marquis de Maillardoz (Il sera massacré le 2 septembre 1792. Ils vont payer un lourd tribut durant cette journée et lors des massacres de septembre.
Louis XVI donne, aux Gardes Suisses, son dernier ordre.
20 juin 1792 : décret stipulant que les régiments suisses cessent d'être au service de la France
Décret, du 17 et 18 juillet 1792, relatif au régiment des gardes suisses
L’Assemblée nationale, considérant qu’il importe de développer toutes les forces nationales pour la défense des frontières, décrète que le pouvoir exécutif est tenu, en exécution du décret du 15 de ce mois, de faire passer pour la défense des frontières, au-delà de trente mille toises de la résidence du corps législatif, les deux tiers formant deux bataillons du régiment des gardes suisses, et ajourne la disposition du surplus jusqu’après le rapport du comité diplomatique auquel elle renvoie les deux lettres du ministre de la guerre et M. d’Affry.
L’Assemblée nationale, considérant qu’il importe de développer toutes les forces nationales pour la défense des frontières, décrète que le pouvoir exécutif est tenu, en exécution du décret du 15 de ce mois, de faire passer pour la défense des frontières, au-delà de trente mille toises de la résidence du corps législatif, les deux tiers formant deux bataillons du régiment des gardes suisses, et ajourne la disposition du surplus jusqu’après le rapport du comité diplomatique auquel elle renvoie les deux lettres du ministre de la guerre et M. d’Affry.