Cour du Roi au château des Tuileries
du 6 octobre 1789 au 10 août 1792
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Vie de Cour pour le mois de septembre 1791

Jeudi 1er septembre 1791

​Mme Campan reprend son service de première femme de chambre de la Reine. Pendant son absence, c’est Mme de Jarjayes qui assura le service.
​Le trésorier de la Liste civile paie, 350 livres, à M. Dassy, médecin du château et hôpitaux de Fontainebleau, pour ses appointements.
​Le trésorier de la Liste civile paie pour M. Bonnefoy, garde-meuble ordinaire de la Reine pour son traitement pendant le quartier de juillet 1791, à raison de 6 000 par an.
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Pierre Charles Bonnefoy du Plan

Vendredi 2 septembre 1791

Le trésorier général de la Liste civile a ordre de payer comptant à M. Forget, 1 200 livres pour l’équipage et la subsistance aux fauconniers.

Samedi 3 septembre 1791

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Le marquis de La Fayette se présente, devant Louis XVI, dans le Cabinet du Conseil, et lui dit : « Sire, la présentation très prochaine de l’acte constitutionnel m’autorise à lever les gardes placés auprès de votre personne ». Louis XVI répond : « L’Assemblée les a placés, c’est à l’Assemblée de les lever ». Déconcerté par cette réponse inattendue, le marquis de La Fayette se retire sans dire un mot.
A la suite de cet échange, Louis XVI fait appeler quelques officiers, et leur témoigne combien il était satisfait des égards constants qu’eux et plusieurs de leurs camarades avaient eu pour lui et sa famille.
Le même jour, les consignes concernant le Roi et sa famille sont levées, et on rend au Roi les honneurs accoutumés.

Dimanche 4 septembre 1791

Après plusieurs mois, les portes des Tuileries sont ouvertes afin de montrer que Louis XVI est libre pour accepter la nouvelle constitution.
Louis XVI et la Famille Royale se rendent à la Chapelle, pour assister, depuis la Tribune, à la messe. Jusqu’à lors la messe était dite dans la Galerie de Diane sur un autel portatif.
Aux Vêpres, il y a des applaudissements lorsque le Roi entre et sort de la chapelle.
Le jardin des Tuileries est rouvert au public et toutes les consignes sont levées.

​Louis XVI décide que ceux qui l’ont gardé, ainsi que la Reine et son fils, depuis le retour e Varennes, lui serviront de garde d’honneur jusqu’à la formation de sa Maison.

​On espère que l’Assemblée nationale, qui a si fort distingué les princes de la Famille Royale, reviendra sur le décret pris le 12 septembre, et que les princes français conserveront les marques de l’Ordre Royal du Saint-Esprit.
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Samedi 10 septembre 1791

Marie Antoinette, accompagnée de ses enfants, se promène dans Paris et aux Champs Elysées.

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Depuis le retour de Varennes, en juin, la marquise de Tourzel était consignée dans la chambre de M. le Dauphin. Elle retrouve sa liberté, et rappelle sa fille qu’elle n’a plus vu depuis le mois d’avril quand elle l’avait fait partir au lendemain de la journée du 18 avril. Elle reprend de fait ses fonctions de Gouvernante des Enfants de France auprès de M. le Dauphin et de Madame Royale.

Mardi 13 septembre 1791

​Suite au décret d’amnistie qui lui rend la liberté, la marquise de Tourzel recouvre sa liberté de circulation et reprend sa charge, de Gouvernante des Enfants de France, auprès M. le Dauphin et Madame Royale, dont elle avait suspendu à la suite de Varennes.
Louis XVI sort, du château des Tuileries, à 11h30. Il est en carrosse, traverse le carrousel et prend les rues Saint-Nicaise, et Saint-Honoré. Il entre, à l’Assemblée nationale, par la porte des Feuillants. Il porte seulement la croix de Saint-Louis.
Son cortège se compose d’écuyers, des pages de la Maison, de la garde nationale et d’un seul carrosse de suite.
Il revient par les Tuileries.
Dans tous les lieux de son passage, il est reçu avec les plus grandes acclamations.

Mercredi 14 septembre 1791

​Jamais le château des Tuileries n’a réuni un aussi grand concours de monde ; on y voyait courir la noblesse qui ne voulait pas abandonner son Roi à la bourgeoisie.
Tous les corps constitués arrivant en voiture encombraient les cours du château.
​Au matin, le duc de Choiseul, qui vient d’être libéré en signe de réconciliation suite à son emprisonnement pour sa participation à la fuite du Roi en juin, rend visite à Mme Elisabeth.
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Madame Elisabeth
​Les trois gardes du corps, qui avaient participé au voyage du Roi, et enfermés à la prison de l’Abbaye, sont élargis. Louis XVI leur fait dire qu’il désirait mes voir aussitôt mais séparément, dès qu’ils seraient libres.
Le Roi et la Famille Royale rentre au château des Tuileries. Dès son arrivée, Louis XVI se retire dans ses appartements intérieurs : ses traits sont tirés, il est pâle. Quand Marie Antoinette le voit, elle est stupéfaite et a un cri d'étonnement.
Louis XVI demande à son entourage de ne plus nommer Mgr le Dauphin que du nom de "prince royal" conformément à la constitution.
Une immense foule se réunit et s’arrête sur la terrasse au-dessous des fenêtres du rince royal. La Reine et le prince royal paraissent à la fenêtre et sont accueillis aux cris de « Vive la Constitution ».
Le soir comme à l’accoutumé, au Palais Royal, une foule d’habitués du château des Tuileries et de chevaliers de Saint-Louis s’assemblent à 20 heures.
Le chevalier d’Aigrefeuille marque son improbation par rapport à cette journée : « A présent que nous avons un roi bourgeois, je crois qu’au lieu de la noblesse, qui allait lui faire sa cour à son Lever et à son Coucher, il n’ira plus que les bourgeois financiers ou négociants, et le quartier de la Bourse remplacera le faubourg Saint-Germain. »
Ce propos n’est pas relevé au sein de l’assistance. Encouragé par le silence, il ajoute « Il y a bien des gens qui iront sans s’en vanter, ne voulant pas perdre l’habitude d’être courtisans, et je suis sûr que ce soir le Roi n’aura pas quatre personnes à son Coucher. »
Le marquis de Paroy, un habitué du château, lui répond « En ce cas, monsieur le chevalier, je serai du nombre de ces quatre, et je m’en tiens à l’honneur ! »
Lors du Coucher du Roi, il n’y avait que 6 courtisans dont le comte d’Haussonville, le baron de Vioménil, le comte de Vannoise, le marquis de Paroy, le comte de Pujet et une sixième personne.
Le chevalier d’Aigrefeuille avait vu juste !

Jeudi 15 septembre 1791

​Chacun s’empresse de témoigner au Roi sa satisfaction suite à son acceptation de la Constitution.
​Les appartements, le matin, sont encombrés de monde. On parvient avec difficulté jusqu’à la salle du Trône, où l’on retrouve les habitués comme le baron de Vioménil, le comte d’Haussonville, le marquis de Montmorin et le marquis de Paroy.
On annonce le Roi.
Chacun se range pour former deux haies. L’usage étaient que la Famille Royale marchait avec les officiers de leur maison devant le Roi pour aller à la messe.
Tout d’abord, Mme Elisabeth paraît en souriant ; puis Marie Antoinette passe en saluant à droite et à gauche. Elle porte un collier et des boucles d’oreilles où figuraient des portraits en petit médaillon de la Famille Royale gravés en or sur cristal.
Madame Royale marche à côté de la Reine, suivie par la marquise de Tourzel, Gouvernante des Enfants de France, et ensuite par la baronne de Mackau, sous-gouvernante des Enfants de France.
Vient ensuite Louis XVI.
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Madame Royale
​Au lendemain de l’acceptation de la Constitution par le Roi, MM de Malden, de Valory et de Moustier avaient été mis en liberté. Aussitôt, la Famille Royale leur fait ordonner de se rendre aux Tuileries, mais séparément et à une heure différente pour qu’ils ne soient pas remarqués.
Louis XVI, Marie Antoinette, M. le Dauphin et Madame Royale sont réunis lorsque M. de Moustier est admis. Louis XVI et M. le Dauphin daignent l’embrasser et le serrent vivement dans leurs bras. Louis XVI lui dit : « Adieu, je vous souhaite une bonne santé, mais compliments à ce brave d’Agoult. Dites-lui bien que je n’oublierais jamais ni son dévouement ni sa personne. »
​M. de Valory, qu’on avait averti de disparaître promptement, et qui comptait partir dans la nuit se réfugier à l’étranger, se rend, aux Tuileries, à 11 heures. Vêtu d’un habit bourgeois pour ne pas être reconnu, il traverse la salle de la garde nationale, puis celle des grands officiers, il gratte à la serrure et frappe de petits coups. C’était le signal convenu. L’huissier de la chambre, étant dans la confidence, ouvre. M. de Valory trouve alors la Famille Royale assemblée. Le comte de Valory trouve la Famille Royale réunie ; elle s’avance vers lui. Le comte de Valory se jette aux pieds du Roi et de la Reine. L’huissier de la chambre reçoit l’ordre de se retirer.
Avant de partir, Marie Antoinette demande, à M. de Valory, de porter à la princesse de Lamballe qui est à Bruxelles de lui porter quelques commissions. Louis XVI l’enjoint de s’éloigner. Il part, après de cours préparatifs, dans la nuit du 15 au 16 septembre où il se met en route pour émigrer.
Louis XVI donne des ordres, au baron de Breteuil, son représentant auprès des puissances étrangères, pour M. de Moustier, M. de Malden et le comte de Valory ne manquent pas de ressources qui leur seraient nécessaires.
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​Les dames des Halles présentent, au Roi, des bouquets.il s’agit d’une branche de laurier, à laquelle était attachée une cocarde tricolore.
Elles présentent, à la Reine, un bouquet de différentes fleurs.
Le soir, le marquis de Paroy est à nouveau au Coucher. Louis XVI lui demande si le marquis de Paroy avait dans sa terre un troupeau de béliers mérinos d’Espagne. Le marquis de Paroy lui répond qu’il était bien difficile de s’en procurer. Louis XVI lui répond « Eh bien, je vous en donnerai de ceux de Rambouillet. »
Huit jours plus tard, le marquis de Paroy reçoit un ordre du Roi pour lui remettre deux béliers et six brebis d’Espagne, puis les envoie dans sa terre de Paroy.

Vendredi 16 septembre 1791

​Une députation de la Commune de Paris se rend aux Tuileries, avec le maire de Paris à sa tête. Il adresse des discours au Roi et à la Reine suite l’acceptation de la constitution.

Samedi 17 septembre 1791

​Louis XVI et Marie Antoinette sortent, pour la première fois, depuis le 25 juin, sans garde.
​Le soir, vers 21 heures, Louis XVI et la Famille Royale sont sur les Champs Elysées.

Dimanche 18 septembre 1791

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Louis Philippe Joseph d'Orléans, duc d'Orléans
​Louis Philippe Joseph d’Orléans, duc d’Orléans, se rend au château des Tuileries pour s’entretenir avec Louis XVI.
A son arrivée, les courtisans, qui attendent pour entrer dans les appartements du Roi, murmurent sur son passage, le bousculent, manquent de lui marcher sur les pieds et lui bloquent l'entrée à la Chambre du Roi. Le duc d'Orléans rebrousse chemin et se rend chez la Reine où le couvert est dressé. Certains courtisans lancent à son attention : " Ne laissez approcher personne des plats" sous entendant qu'il pourrait empoissonner les plats. Le duc d'Orléans n'insiste pas et se hâte de quitter le château. En descendant les escaliers, il reçoit des crachats sur son habit et ses cheveux. Il retourne au Palais Royal, fou de rage, et pense que le Roi et la Reine sont à l'initiative de ces outrages. Il bascule définitivement du côté des révolutionnaires.
En apprenant ces événements, Louis XVI et Marie Antoinette sont indignés et extrêmement fâchés.
​La constitution, approuvée par Louis XVI, est proclamée. A la suite de la messe dans la chapelle des Tuileries, Louis XVI et la Famille Royale assiste à un Te Deum.
L'après-midi, elle assiste au Vêpres et au salut.
​Il y a des illuminations dans les principales promenades, à la Monnaie, au Garde-Meuble, aux Tuileries et dans son jardin.
Dans le jardin des tuileries, il y a, le soir, autour de chaque bassin des triangles chargés de lampions et placés à petites distances. L’allée vis-à-vis du Pavillon central est illuminée avec soin.
​Le soir, à 23 heures, Louis XVI et la Famille Royale monte en carrosse pour admirer les illuminations dans le jardin des Tuileries, sur la place Louis XV, sur les Champs Elysée jusqu'à la barrière de l'Etoile.

Mardi 20 septembre 1791

​A 17h45, Louis XVI et Marie Antoinette se sont rendus à l’Opéra, pour assister à la représentation de « Castor et Pollux » sur le théâtre de l’Académie royale de Musique. Ils sont accompagnés de la Famille Royale. Les acclamations sont unanimes et multiples.
​Décès de Pierre-Dominique Bertholet-Campan, beau-père de Mme Campan.

M. le Dauphin visite, avec son précepteur, à l’heure où les artistes sont admis à copier les tableaux des grands maîtres au Louvre.
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Vendredi 23 septembre 1791

​Louis XVI et Marie Antoinette sont à l’Opéra.

Dimanche 25 septembre 1791

​Louis XVI, Marie Antoinette et Mme Elisabeth vont à l’Opéra.
​Il y a de nouvelles illuminations au jardin des Tuileries et dans les Champs Elysées. Le Roi et la Famille Royale se sont promenés en voiture pour jouir de ce spectacle. On a crié « Vive le Roi, la Reine et la Famille Royale ».
​Louis XVI écrit à ses frères. Contrairement aux autres lettres qu’il leur rédige, il l’écrit de bout en bout afin qu’elle soit confidentielle. Il y réitère les motivations de son acceptation de la constitution, et y parle d’autres sujets d’actualités.
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Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence Monsieur frère du Roi
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Charles Philippe de France, comte d'Artois
​Louis XVI écrit au maire de Paris pour l’informer que la Reine et lui-même destinent la somme de 50 000 livres pour soulager les pauvres. Louis XVI charge le maire de Paris d’en faire la distribution dans les différentes sections en fonction des besoins.

Lundi 26 septembre 1791

​Il y a un Te Deum à Notre Dame où Louis XVI et la Famille Royale sont présents.
​A 17h45, Louis XVI et Marie Antoinette, accompagnés de leurs enfants et Mme Elisabeth, se rendent au Théâtre Français. Ils sont applaudis. On y joue « la Gouvernante », comédie de LA Chaussée, et pour petite pièce « Crispin médecin ».

Mercredi 28 septembre 1791

​Mme Elisabeth remonte à cheval, pour la première fois depuis Varennes, avec Marie Antoinette.
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Madame Elisabeth

Jeudi 29 septembre 1791

​La duchesse de Duras écrit, au Roi, pour lui indiquer qu’elle démissionne de la place de dame du palais de la Reine.

Vendredi 30 septembre 1791

​M. Delahaye, roi d’armes des français, et quatre hérauts d’armes, ont proclamé, de la part du Roi, la Constitution dans Paris.

​A la fin du mois de septembre, le bruit se répand en France que Mesdames allaient rentrer.
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