Vie de cour pour le mois de janvier 1790
Vendredi 1er janvier 1790
Les princes les princesses, les seigneurs et dames de la Cour ont eu l’honneur de rendre leurs respects au Roi et à la Reine. Les représentants de la commune de Paris, ayant à leur tête le maire, et l’état-major de la garde nationale de Paris, conduits par les officiers des Cérémonies, ont rempli le même devoir envers le Roi, la Reine et la Famille Royale.
Une députation de l’Assemblée nationale, menée par son président M. Desmeuniers son président, vient présenter, au Roi et à la Reine, ses hommages.
Pendant le Lever, la Musique du Roi exécute une symphonie de M. Haran, premier violon, sous la conduite de M. Giroust, surintendant de la Musique du Roi.
Vers 11h30, les chevaliers, commandeurs et officiers de l’Ordre du Saint-Esprit s’assemblent dans le Grand Cabinet du Roi. Louis XVI en sort pour se rendre à la Chapelle du château des Tuileries, précédé de Monsieur, du duc de Chartres et des chevaliers, commandeurs et officiers de l’Ordre. La messe, chantée par la Musique du Roi, est célébrée par Mgr de Roquelaure, évêque de Senlis, prélat-commandeur de l’Ordre et premier aumônier du Roi. La vicomtesse de Castellane fait la quête. La Reine, Madame Royale, Madame et Mme Elisabeth y ont assisté dans une tribune.
Louis XVI et Marie Antoinette soupent à leur Grand Couvert.
Le Grand Conseil présente ses respects au Roi et à la Famille Royale.
Une députation de l’Assemblée nationale, menée par son président M. Desmeuniers son président, vient présenter, au Roi et à la Reine, ses hommages.
Pendant le Lever, la Musique du Roi exécute une symphonie de M. Haran, premier violon, sous la conduite de M. Giroust, surintendant de la Musique du Roi.
Vers 11h30, les chevaliers, commandeurs et officiers de l’Ordre du Saint-Esprit s’assemblent dans le Grand Cabinet du Roi. Louis XVI en sort pour se rendre à la Chapelle du château des Tuileries, précédé de Monsieur, du duc de Chartres et des chevaliers, commandeurs et officiers de l’Ordre. La messe, chantée par la Musique du Roi, est célébrée par Mgr de Roquelaure, évêque de Senlis, prélat-commandeur de l’Ordre et premier aumônier du Roi. La vicomtesse de Castellane fait la quête. La Reine, Madame Royale, Madame et Mme Elisabeth y ont assisté dans une tribune.
Louis XVI et Marie Antoinette soupent à leur Grand Couvert.
Le Grand Conseil présente ses respects au Roi et à la Famille Royale.
Samedi 2 janvier 1790
On chante la grande messe de requiem, à la chapelle, pour le repos de l’âme des défunts chevaliers du Saint-Esprit. Louis XVI, accompagné de Monsieur et du duc de Chartres, des chevaliers, commandeurs et officiers de l’Ordre du Saint-Esprit, assiste au service anniversaire.
Marie Antoinette boite toujours beaucoup. Cependant ses douleurs de pied deviennent de jour en jour moins aiguës. |
Dimanche 3 janvier 1790
La Chambre des Vacations du Parlement de Paris, la Chambre des Comptes, la Cour des Aides, la Cour des Monnaies et le Châtelet de Paris ont l’honneur de rendre leurs respects au Roi, à la Reine et à la Famille Royale, à l’occasion de la nouvelle année.
Louis XVI, Marie Antoinette, Mgr le Dauphin et Madame Royale ont, tous ensemble, assisté à la messe. Mesdames ont été à une autre messe.
Pendant la messe, on a volé, une boîte en or à un particulier, dans la salle des Cent Suisses.
La Reine va de mieux en mieux, et l’on espère que son indisposition n’aura pas de suites.
Le Roi, la Reine et la Famille Royale signent le contrat de mariage du vicomte de Montesquiou avec Mlle Dupleix de Bacquencourt.
Au soir, un tapissier est mort subitement dans les appartements de la Reine. Le cadavre est déposé au corps de garde où il reste toute la nuit.
Louis XVI, Marie Antoinette, Mgr le Dauphin et Madame Royale ont, tous ensemble, assisté à la messe. Mesdames ont été à une autre messe.
Pendant la messe, on a volé, une boîte en or à un particulier, dans la salle des Cent Suisses.
La Reine va de mieux en mieux, et l’on espère que son indisposition n’aura pas de suites.
Le Roi, la Reine et la Famille Royale signent le contrat de mariage du vicomte de Montesquiou avec Mlle Dupleix de Bacquencourt.
Au soir, un tapissier est mort subitement dans les appartements de la Reine. Le cadavre est déposé au corps de garde où il reste toute la nuit.
Mardi 5 janvier 1790
On entre plus au jardin des Tuileries qu’avec une carte bleue. Les cartes rouges sont supprimées, parce qu’il en a été trop distribué.
Suite à son indisposition au pied, Marie Antoinette s’est fait porter en chaise, dans sa loge, à la messe du Roi.
Suite à son indisposition au pied, Marie Antoinette s’est fait porter en chaise, dans sa loge, à la messe du Roi.
Mercredi 6 janvier 1790
Marie Antoinette s’est faire un soulier en manière de brodequin, pour son pied malade, et s’est essayé à marcher un peu dans le jardin. Elle est ensuite allée, à la messe, avec le Roi, accompagnée de ses enfants.
Immédiatement après la messe du Roi, on arrête deux filous qui volaient des montres et des bourses, sur l’escalier et dans les salles. Il n’y a pas de semaines sans qu’il ne se commette de semblables délits.
Marie Antoinette donne, le château de Saint-Cloud, à Louis XVI.
Immédiatement après la messe du Roi, on arrête deux filous qui volaient des montres et des bourses, sur l’escalier et dans les salles. Il n’y a pas de semaines sans qu’il ne se commette de semblables délits.
Marie Antoinette donne, le château de Saint-Cloud, à Louis XVI.
Jeudi 7 janvier 1790
Début ce jour et jusqu’au 22 janvier, de la deuxième époque pour le deuil de Marie Anne d’Autriche, abbesse du Chapitre de Prague et sœur de la Reine.
Louis XVI se fait faire un uniforme national.
Vendredi 8 janvier 1790
,Marie Antoinette s’est fait porter chez Mesdames, l’après-midi. Puis elle passe chez M. le Dauphin, et n’en sort qu’à l’heure du souper.
Samedi 9 janvier 1790
Louis XVI et Mme Elisabeth ont fait un tour dans le jardin, après la messe. Marie Antoinette, malgré son goût pour la promenade, n’y est pas allée, afin de ne pas retarder l’entière guérison de son mal de pied. Elle marche assez facilement, et n’éprouve plus aucune douleur.
Dimanche 10 janvier 1790
Avant la messe, les ambassadeurs des cours étrangères, le marquis de La Fayette et M. Bailly ont rendu leurs devoirs au Roi.
Les ministres et le président de l’Assemblée nationale se sont rendus, le soir, chez le Roi.
Les ministres et le président de l’Assemblée nationale se sont rendus, le soir, chez le Roi.
Lundi 11 janvier 1790
Louis XVI se promène le matin ; puis s’entretient avec diverses personnes, et plus particulièrement avec le duc de Brissac, au sujet des réformes projetées dans sa Maison.
M. le Dauphin s’amuse, le matin, dans le jardin des tuileries, avec deux sous gouvernantes et le fils du jardinier. Tout le monde regarde avec plaisir ce jeune et aimable enfant.
On arrête, dans les salles du château, une « marquise de Blainville », qui se dit dame d’honneur de Madame Royale. Comme il n’en est rien, et que cette fausse qualification a paru suspecte, on a cru devoir s’assurer de cette « marquise ».
Louis XVI et Marie Antoinette ont été, ensemble, à la messe, ce qui n’est pas conforme à « l’Etiquette".
M. le Dauphin s’amuse, le matin, dans le jardin des tuileries, avec deux sous gouvernantes et le fils du jardinier. Tout le monde regarde avec plaisir ce jeune et aimable enfant.
On arrête, dans les salles du château, une « marquise de Blainville », qui se dit dame d’honneur de Madame Royale. Comme il n’en est rien, et que cette fausse qualification a paru suspecte, on a cru devoir s’assurer de cette « marquise ».
Louis XVI et Marie Antoinette ont été, ensemble, à la messe, ce qui n’est pas conforme à « l’Etiquette".
Mardi 11 janvier 1790
Marie Antoinette va, de bonne heure, à la messe, avec Madame royale ; va ensuite à la promenade où elle retrouve M. le dauphin. Mme Elisabeth est venue les rejoindre. Marie Antoinette aborde quelques députés qu’elle a rencontrés, et s’entretien avec eux. Elle ne ressent plus son indisposition du pied.
Mercredi 13 janvier 1790
Les Cent Suisses ont fait, seuls, le service de la chapelle, pendant la messe du Roi. Louis XVI étant venu un peu plus tôt qu’à l’ordinaire, il s’en est suivi, tout naturellement, que la garde nationale est arrivée en retard, et qu’elle n’a pas entendu la messe
Jeudi 14 janvier 1790
Depuis que les listes des pensions circulent dans le public, il ne se passe pas un jour sans que le Roi et la Reine soient assaillis des placets : il ils pleuvent comme grêle. Chacun s’empresse de prouver que sa pension est très modeste, qu’elle est acquise et bien méritée. On remarque que la plupart de ces donateurs de placets sont des maîtres à danser jadis à la mode, des chanteurs jadis à la mode, des commis…
Le nombre de valet de pieds du Roi supprimés se monte à 18. Ceux d’entre eux qui sont mariées ont eu 750 livres de pension, et les non mariés 600 livres.
La Famille Royale paraît, en habit de cour, à la messe. Dans la tribune, parmi les grenadiers, on a beaucoup remarqué qu’un petit grenadier de 5 ans, fier comme un espagnol. Il est resté constamment à son poste jusqu’à la sortie de la messe. La Reine, Madame Royale, et Mme Elisabeth l’on comblé de caresses. Le Roi s’est beaucoup amusé de la bonne contenance de ce petit grenadier, et le public ne pouvait se lasser de l’admirer.
Les ambassadeurs des cours étrangères se sont présentés chez le Roi.
Louis XVI se promène dans la galerie du Louvre, et aperçoit un officier de la garde nationale. Le Roi s’approche de lui, et lui demande s’il ne joue pas quelquefois au trictrac. L’officier répond que « oui ». Alors, Louis XVI l’invite à faire une partie. Tous deux s’assoient à une table de jeu. Le Roi tire un petit écu, le joue, gagne la partie, la revanche et le tout. Puis, il se lève, et dit à l’officier, comblé d’honneur et de plaisirs, que la prochaine qu’il sera de garde, il lui donnera sa revanche.
Le nombre de valet de pieds du Roi supprimés se monte à 18. Ceux d’entre eux qui sont mariées ont eu 750 livres de pension, et les non mariés 600 livres.
La Famille Royale paraît, en habit de cour, à la messe. Dans la tribune, parmi les grenadiers, on a beaucoup remarqué qu’un petit grenadier de 5 ans, fier comme un espagnol. Il est resté constamment à son poste jusqu’à la sortie de la messe. La Reine, Madame Royale, et Mme Elisabeth l’on comblé de caresses. Le Roi s’est beaucoup amusé de la bonne contenance de ce petit grenadier, et le public ne pouvait se lasser de l’admirer.
Les ambassadeurs des cours étrangères se sont présentés chez le Roi.
Louis XVI se promène dans la galerie du Louvre, et aperçoit un officier de la garde nationale. Le Roi s’approche de lui, et lui demande s’il ne joue pas quelquefois au trictrac. L’officier répond que « oui ». Alors, Louis XVI l’invite à faire une partie. Tous deux s’assoient à une table de jeu. Le Roi tire un petit écu, le joue, gagne la partie, la revanche et le tout. Puis, il se lève, et dit à l’officier, comblé d’honneur et de plaisirs, que la prochaine qu’il sera de garde, il lui donnera sa revanche.
Dimanche 17 janvier 1790
Le vicomte de Mirabeau, dit « Mirabeau-tonneau », sortant de chez le Roi, l’huissier, trompé par sa taille, annonce Monsieur. Le vicomte de Mirabeau se retourne vers l’huissier et lui dit «je ne suis que Monsieur, frère du Roi Mirabeau ».
Les ambassadeurs, les ministres, le général de la garde nationale, le maire, les députés et quantités d’autres personnes, ont été, après la messe, rendre visite au Roi, à la Reine et à Mesdames.
La marquise de Carcado et la vicomtesse de Brosses sont présentées à Louis XVI et à la Famille Royale ; la première par la marquise de Molac, et la seconde par la comtesse de Choiseul-Gouffier
Les ambassadeurs, les ministres, le général de la garde nationale, le maire, les députés et quantités d’autres personnes, ont été, après la messe, rendre visite au Roi, à la Reine et à Mesdames.
La marquise de Carcado et la vicomtesse de Brosses sont présentées à Louis XVI et à la Famille Royale ; la première par la marquise de Molac, et la seconde par la comtesse de Choiseul-Gouffier
Après la messe du Roi, les tambours de la ville de Paris, ceux de la garde nationale, ceux des gardes suisses et des invalides sont venus tambouriner sur la terrasse, qui donne sur le jardin. A ce bruyant compliment, Louis XVI, Marie Antoinette, Mgr le Dauphin et Mesdames se sont présentées à la fenêtre. A leur apparition, des cris répétés de « Vive le Roi ! Vive la Reine et Mgr le Dauphin ! pour leur bonheur et pour le nôtre ! » sont parties de jardin où beaucoup de citoyens s’étaient rassemblés.
Lundi 18 janvier 1790
M. Langevin, valet de pied chez le Roi, s’étant trouvé sur la liste des valets de pied réformés, a fait supplier le Roi, par le duc d’Ayen et par le duc de Brissac, pour qu’il lui accorde grâce de rester toujours à son service. On pense que Louis XVI ne rejettera pas la prière d’un serviteur si tenace et si sensible.
Mardi 19 janvier 1790
Il y a eu assemblée et jeu chez la Reine.
La Reine, toujours guidée par les mouvements de sa sensibilité, a daigné, il y a 18 mois, visiter l’Hôtel Royal des Invalides. Marie Antoinette, attendrie à la vue de ces respectables vieillards, sur le sort malheureux de leurs orphelines, a bien voulu dès lors fonder 4 places pour elles dans une maison établie depuis 2 ans par Mlle Okenedi, au faubourg Saint-Antoine, pour cette classe d’infortunées.
Marie Antoinette vient d’ajouter à cette bonté celle de permettre que ces filles lui soient présentées, et de leur ordonner de nouvelles marques de sa bienfaisance. Elle a même ordonné que l’on conduise les pauvres enfants chez Mgr le Dauphin et chez Madame Royale, qui les ont accueillis avec une bonté si attendrissante, qu’ils leur ont fait verser des larmes. Madame Royale leur fait beaucoup de questions qui marquaient le plus vif intérêt. |
Un valet de chambre de chez la Reine avait la manie de lire, à haute voix tous les papiers publics, dans les salles du château. Lorsqu’il se voyait entouré d’un nombreux auditoire, alors que le cœur palpitant de plaisir, le front radieux de joie, il commentait les journaux, épluchait les idées des auteurs. Enfin, il donnait les siennes. Comme elles étaient presque toujours par trop aristocratiques, on a été forcé de faire partir, ce bel esprit, de la Cour.
Marie Antoinette supprime tous ses abonnements dans les différents théâtres parisiens.
Marie Antoinette supprime tous ses abonnements dans les différents théâtres parisiens.
Mercredi 20 janvier 1790
Le feu a pris dans un des appartements de la cour des princes. Cet incident n’a eu de suites.
Jeudi 21 janvier 1790
Le comte Albert de Rioms, lieutenant général des armées navales, est venu faire sa cour à la Reine.
Vendredi 22 janvier 1790
Début ce jour et jusqu’au 6 février, de la troisième époque pour le deuil de Marie Anne d’Autriche, abbesse du Chapitre de Prague et sœur de la Reine.
Dimanche 24 janvier 1790
La comtesse de Peisac et la vicomtesse de Livron ont l’honneur d’être présentées à la Famille Royale : la première par la vicomtesse de Boisse, et la seconde par la baronne de Livron.
Vendredi 29 janvier 1790
On a volé, à la princesse de Tarente, 150 louis et des diamants pour 12 000 livres.
Le prince de Beauvau est venu annoncer à la Famille Royale que l’affaire de M. de Besenval est terminée, et qu’en conséquence, on lui avait rendu la liberté.
Le prince de Beauvau est venu annoncer à la Famille Royale que l’affaire de M. de Besenval est terminée, et qu’en conséquence, on lui avait rendu la liberté.
Dimanche 31 janvier 1790
Le matin, le baron de Besenval se présente chez le Roi. Comme il passait à l’œil de bœuf, il rencontre la Reine qui l’a accueilli avec bonté. Ensuite, il a eu accès chez le Roi.
Les volontaires et les grenadiers de service à la Chapelle ne s’étant pas mis à genoux au moment où le prêtre allait donner la bénédiction, le sergent des grenadiers s’est avancé devant le rang, et s’est mis à crier avec une voix de stentor : « Garde à vous. A genoux. Deux. » Malgré la sainteté du lieu, Louis XVI, et tous les assistants n’ont pu s’empêcher de rire.
La marquise de Conflans, la vicomtesse de Montesquiou, la comtesse du Muy et la comtesse d’Aunay sont présentées au Roi et à la Famille Royale ; la première par la maréchale d’Armentières, la seconde par la baronne de Montesquiou, la troisième par la princesse de Berghes et la quatrième par la princesse douairière de Chimay.
Les volontaires et les grenadiers de service à la Chapelle ne s’étant pas mis à genoux au moment où le prêtre allait donner la bénédiction, le sergent des grenadiers s’est avancé devant le rang, et s’est mis à crier avec une voix de stentor : « Garde à vous. A genoux. Deux. » Malgré la sainteté du lieu, Louis XVI, et tous les assistants n’ont pu s’empêcher de rire.
La marquise de Conflans, la vicomtesse de Montesquiou, la comtesse du Muy et la comtesse d’Aunay sont présentées au Roi et à la Famille Royale ; la première par la maréchale d’Armentières, la seconde par la baronne de Montesquiou, la troisième par la princesse de Berghes et la quatrième par la princesse douairière de Chimay.
Marie Antoinette et Monsieur abandonnent la loge qu’ils occupent au théâtre des comédiens de la nation.
Le comte d’Angiviller rentre d’Espagne et reprend sa charge de Directeur Général des Bâtiments du Roi.
Maisons du Roi et de la Reine
- Louis XVI a jugé à propos de différer le rappel de ses gardes du corps.
- Les douze pages de la Reine sont regroupés avec les 50 pages du Roi.
- Les gens de la Maison de la Reine sont habillés en bleu comme ceux de la Maison du Roi.
- 10 valets de pieds, 2 porteurs de chaise et plusieurs serviteurs sont réformés dans les Maisons du roi et de la Reine.