DECEMBRE 1792
Le conseil général de la commune de Paris a arrêté que tous les instruments tranchants et piquants seront ôtés à Louis XVI et à sa famille, et que toutes sorties sont interdites aux personnes de service auprès d’eux.
Le citoyen Verdier a fait au conseil général de la commune un rapport sur les dépenses de la table de la ci-devant Famille Royale depuis le 13 août jusqu’au 31 août 1792 :
13 officiers de bouche
Tout n’est pas consommé par les détenus, qui sont très sobres ; mais le restant sert à alimenter 3 personnes qui les servent à la tour, et les 13 officiers dont venons de parler.
A dîner, le chef de cuisine fait servir 3 potages et 2 services consistant, les jours gras, en 4 entrées, 2 plats de rôt chacun de trois pièces, et 4 entremets ; les jours maigres, 4 entrées maigres, 3 à 4 grasses, 2 rôtis et 4 à 5 entremets.
Le chef d’office ajoute principalement pour le dessert une assiette de four, 3 compotes, 3 assiettes de fruits, 3 pains de beurre, 2 sucriers, un huilier, 1 bouteille de vin de champagne, un petit carafon de vin de bordeaux, un petit carafon de vin malvoisie-madère, 7 pains de table, 4 tasses à café, 1 pot de crème double, et pour ceux qui dînent ensuite de la desserte, un pain de 2 livres et 2 bouteilles de vin de table.
Le souper consiste en 3 potages et 2 services ; les jours gras, ils sont composés de deux entrées, deux rôts et 4 à 5 entremets ; les jours maigres, de 4 entrées maigres, 2 à 3 grasses, 2 rôts et 4 entremets. Le même dessert qu’à dîner, excepté le café.
Le fils de Louis a ordinairement un petit souper à part.
Le citoyen Verdier a fait au conseil général de la commune un rapport sur les dépenses de la table de la ci-devant Famille Royale depuis le 13 août jusqu’au 31 août 1792 :
13 officiers de bouche
- Chef de cuisine, rôtisseur, pâtissier, garçon de cuisine, laveur, tournebroche.
- Chef, aide, garçon d’office
- Garde de l’argenterie, 3 garçons servants
Tout n’est pas consommé par les détenus, qui sont très sobres ; mais le restant sert à alimenter 3 personnes qui les servent à la tour, et les 13 officiers dont venons de parler.
A dîner, le chef de cuisine fait servir 3 potages et 2 services consistant, les jours gras, en 4 entrées, 2 plats de rôt chacun de trois pièces, et 4 entremets ; les jours maigres, 4 entrées maigres, 3 à 4 grasses, 2 rôtis et 4 à 5 entremets.
Le chef d’office ajoute principalement pour le dessert une assiette de four, 3 compotes, 3 assiettes de fruits, 3 pains de beurre, 2 sucriers, un huilier, 1 bouteille de vin de champagne, un petit carafon de vin de bordeaux, un petit carafon de vin malvoisie-madère, 7 pains de table, 4 tasses à café, 1 pot de crème double, et pour ceux qui dînent ensuite de la desserte, un pain de 2 livres et 2 bouteilles de vin de table.
Le souper consiste en 3 potages et 2 services ; les jours gras, ils sont composés de deux entrées, deux rôts et 4 à 5 entremets ; les jours maigres, de 4 entrées maigres, 2 à 3 grasses, 2 rôts et 4 entremets. Le même dessert qu’à dîner, excepté le café.
Le fils de Louis a ordinairement un petit souper à part.
3 décembre 1792
Godefroy-Charles-Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, ci-devant Grand Chambellan de France, meurt au château de Navarre près d'Evreux.
11 décembre 1792
M. de Lamoignon de Malesherbes écrit, au président de la convention nationale, pour être le conseil de Louis XVI durant son procès.
14 décembre 1792
M. de Lamoignon de Malesherbes, M. Tronchet et M. de Sèze se rendent, au Temple, à 17 heures, pour s’entretenir avec Louis XVI. Ils travaillent avec lui jusqu’à 21 heures.
15 décembre 1792
M. de Lamoignon de Malesherbes vient, le matin, apporter, à Louis XVI, les papiers nouvelles, et de préparer, avec lui, le travail du soir avec M. Tronchet et M. de Sèze. A compter de ce jour, il viendra tous les matins.
16 décembre 1792
La convention nationale vote le bannissement de tous les Bourbon restés en France.
19 décembre 1792
La commission du temple a mis en exécution la Loi du 15, qui permet à Louis XVI de voir ses enfants. Elle lui a été signifié à 9 heures du matin. Il a déclaré qu’il ne pouvait accéder à la faculté qui lui était accordée par le décret de voir son fils et sa fille, et de les voir constamment avec lui, attendu que ses grandes occupations journalières ne le lui permettaient pas. Il a signé cette déclaration.
22 décembre 1792
Sur la demande réitérée de Louis, le conseil général a arrêté que des rasoirs lui seraient accordés, et en informerait la convention nationale.
25 décembre 1792
Louis XVI rédige son testament.