Née le 8 septembre 1749 à Turin
Massacrée le 2 septembre 1792 à Paris Titre porté
Charge occupée
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Epouse de Louis Alexandre de Bourbon, prince de Lamballe
Mariage célébré le 31 janvier 1767 à Nangis, au château du comte de Guerchy. Veuve depuis le 6 mai 1768, date de la mort de son époux. |
Au moment des évènements d'octobre 1789, la princesse de Lamballe n'est pas à Versailles. Elle est, avec son beau-père le duc de Penthièvre, au château d'Eu.
Le 7 octobre 1789, vers 19 heures, la princesse de Lamballe apprend par un courrier les évènements du 5 et 6 octobre, et que le Roi et la Famille Royale sont maintenant aux Tuileries. Elle veut partir sur le champ du château d’Eu pour Paris. Le duc de Penthièvre tente de l’en dissuader. Elle finit par partir vers minuit, accompagner seulement d’une femme de chambre. Le duc de Penthièvre charge M. de Chambonas, l’un de ses gentilshommes, d’accompagner la princesse de Lamballe. Elle arrive, le 8 octobre, dans la matinée.
La princesse de Lamballe donne de brillantes soirées où l’on constate la présence d’officiers de la garde nationale. Ces soirées rencontrent un franc succès et la foule s’y presse.
Dès le 8 octobre 1789, la princesse de Lamballe vit soit aux Tuileries où les devoirs de sa charge la retiennent soit dans sa maison de Passy, rue de la Seine.
Le 12 janvier 1790, la princesse de Lamballe part, à Châteauneuf sur Loire rejoindre le duc de Penthièvre, accompagnée de la duchesse d’Orléans.
En août 1790, pendant que la Famille Royale est à Saint-Cloud, la princesse de Lamballe passe un mois à Amboise avec le duc de Penthièvre ; puis fait un séjour dans le Maine, chez M. de Clermont. Après accompagné son beau-père et sa belle-sœur à Châteauneuf sur Loire, elle revient à Paris à le 28 novembre 1790.
Le 21 juin 1791, à 18 heures, la princesse de Lamballe arrive à Eu où se trouvent le duc de Penthièvre et la duchesse d’Orléans. Elle leur annonce la fuite du Roi et de la Famille Royale. Le duc de Penthièvre donne des ordres à son contrôleur et à son écuyer afin que la princesse de Lamballe puisse partir en Angleterre via Boulogne. Elle s’embarque, le 22 juin, pour l’Angleterre.
La princesse de Lamballe rentre, à Paris, le 4 novembre 1791. Suite aux différents départ en émigration et à la suppression de la Maison de la Reine, la princesse de Lamballe fait toutes les places et tient la Cour.
Le 14 novembre 1791, la princesse de Lamballe se rend au château d’Anet où résident le duc de Penthièvre et la duchesse d’Orléans. Elle en repart le 18.
En mars 1792, le duc d’Orléans tente de se rapprocher de la Cour. Il veut que ses fils paraissent chez sa belle-sœur la princesse de Lamballe. Il espère ainsi savoir par eux ce qu’il s’y passait. Mais ils n’en étaient pas moins suspects à la princesse de Lamballe, qui ne les reçoit qu’avec une sorte d’embarras. Ils s’en plaignent à leur père.
Etant taxée d’animer, un comité autrichien, par le duc d’Orléans, elle dédaigne pendant quelques temps ces clameurs. Mais s’apercevant qu’elles prennent de plus en plus de consistance, elle prend celui de fermer entièrement sa maison, et de ne plus recevoir personne à l’exception de la Famille Royale.
Elle y retournera le 6 mai 1792, et y reste jusqu’au 12 mai. C’est la dernière fois qu’elle voit son beau-père et sa belle sœur.
Le soir du 9 août 1792, la princesse de Lamballe reçoit, à souper, quelques amies, puis on joue au tric-trac.
Le 10 août 1792, après la revue faite vers 5 heures avec le Roi, la princesse de Lamballe retourne à son appartement du rez de chaussée, du Pavillon Flore. Elle va en compagnie de M. de Clermont-Gallerande et de Mme de Ginestous, s’accouder au balcon qui donne sur le pont royal, pour voir le mouvement et la venue des troupes.
Du château des Tuileries au manège, la princesse de Lamballe fait le trajet au bras du comte François de La Rochefoucauld.
Le 7 octobre 1789, vers 19 heures, la princesse de Lamballe apprend par un courrier les évènements du 5 et 6 octobre, et que le Roi et la Famille Royale sont maintenant aux Tuileries. Elle veut partir sur le champ du château d’Eu pour Paris. Le duc de Penthièvre tente de l’en dissuader. Elle finit par partir vers minuit, accompagner seulement d’une femme de chambre. Le duc de Penthièvre charge M. de Chambonas, l’un de ses gentilshommes, d’accompagner la princesse de Lamballe. Elle arrive, le 8 octobre, dans la matinée.
La princesse de Lamballe donne de brillantes soirées où l’on constate la présence d’officiers de la garde nationale. Ces soirées rencontrent un franc succès et la foule s’y presse.
Dès le 8 octobre 1789, la princesse de Lamballe vit soit aux Tuileries où les devoirs de sa charge la retiennent soit dans sa maison de Passy, rue de la Seine.
Le 12 janvier 1790, la princesse de Lamballe part, à Châteauneuf sur Loire rejoindre le duc de Penthièvre, accompagnée de la duchesse d’Orléans.
En août 1790, pendant que la Famille Royale est à Saint-Cloud, la princesse de Lamballe passe un mois à Amboise avec le duc de Penthièvre ; puis fait un séjour dans le Maine, chez M. de Clermont. Après accompagné son beau-père et sa belle-sœur à Châteauneuf sur Loire, elle revient à Paris à le 28 novembre 1790.
Le 21 juin 1791, à 18 heures, la princesse de Lamballe arrive à Eu où se trouvent le duc de Penthièvre et la duchesse d’Orléans. Elle leur annonce la fuite du Roi et de la Famille Royale. Le duc de Penthièvre donne des ordres à son contrôleur et à son écuyer afin que la princesse de Lamballe puisse partir en Angleterre via Boulogne. Elle s’embarque, le 22 juin, pour l’Angleterre.
La princesse de Lamballe rentre, à Paris, le 4 novembre 1791. Suite aux différents départ en émigration et à la suppression de la Maison de la Reine, la princesse de Lamballe fait toutes les places et tient la Cour.
Le 14 novembre 1791, la princesse de Lamballe se rend au château d’Anet où résident le duc de Penthièvre et la duchesse d’Orléans. Elle en repart le 18.
En mars 1792, le duc d’Orléans tente de se rapprocher de la Cour. Il veut que ses fils paraissent chez sa belle-sœur la princesse de Lamballe. Il espère ainsi savoir par eux ce qu’il s’y passait. Mais ils n’en étaient pas moins suspects à la princesse de Lamballe, qui ne les reçoit qu’avec une sorte d’embarras. Ils s’en plaignent à leur père.
Etant taxée d’animer, un comité autrichien, par le duc d’Orléans, elle dédaigne pendant quelques temps ces clameurs. Mais s’apercevant qu’elles prennent de plus en plus de consistance, elle prend celui de fermer entièrement sa maison, et de ne plus recevoir personne à l’exception de la Famille Royale.
Elle y retournera le 6 mai 1792, et y reste jusqu’au 12 mai. C’est la dernière fois qu’elle voit son beau-père et sa belle sœur.
Le soir du 9 août 1792, la princesse de Lamballe reçoit, à souper, quelques amies, puis on joue au tric-trac.
Le 10 août 1792, après la revue faite vers 5 heures avec le Roi, la princesse de Lamballe retourne à son appartement du rez de chaussée, du Pavillon Flore. Elle va en compagnie de M. de Clermont-Gallerande et de Mme de Ginestous, s’accouder au balcon qui donne sur le pont royal, pour voir le mouvement et la venue des troupes.
Du château des Tuileries au manège, la princesse de Lamballe fait le trajet au bras du comte François de La Rochefoucauld.
Soirées chez la princesse de Lamballe, à partir du moment où Louis XVI a accepté la constitution
Après l’acceptation de la constitution par Louis XVI, le 14 septembre 1791,et avec le retour de la princesse de Lamballe, en novembre 1791, aux Tuileries, il paraît nécessaire, à Marie Antoinette, d’acquérir l’amitié des femmes de ceux qui sont les plus en vue, mais afin de ne pas paraître quémander leur amitié, il est convenu que la princesse de Lamballe se lierait successivement avec toutes, et les inviterait à des thés qu’elle donne deux fois par semaine, dans son appartement du rez de chaussée du pavillon Flore. Marie Antoinette et Mme Elisabeth s’y trouvent toujours. Elles ne sont occupées qu’à faire oublier leur ancienne grandeur, et les femmes admises à ces charmantes soirées à leur prouver leur respect. Ces réunions font ombrage à ceux qui ne veulent que la perte de Louis XVI.
Après l’acceptation de la constitution par Louis XVI, le 14 septembre 1791,et avec le retour de la princesse de Lamballe, en novembre 1791, aux Tuileries, il paraît nécessaire, à Marie Antoinette, d’acquérir l’amitié des femmes de ceux qui sont les plus en vue, mais afin de ne pas paraître quémander leur amitié, il est convenu que la princesse de Lamballe se lierait successivement avec toutes, et les inviterait à des thés qu’elle donne deux fois par semaine, dans son appartement du rez de chaussée du pavillon Flore. Marie Antoinette et Mme Elisabeth s’y trouvent toujours. Elles ne sont occupées qu’à faire oublier leur ancienne grandeur, et les femmes admises à ces charmantes soirées à leur prouver leur respect. Ces réunions font ombrage à ceux qui ne veulent que la perte de Louis XVI.
Billet, du 12 août 1792, de la princesse de Lamballe adressé à la princesse de Tarente
« J’ai lu à la plus courageuse des amies votre billet, ma chère petite ; elle me charge de vous assurer de son amitié. Nous pensons à vous. Envoyez-moi, je vous prie, une chemise ; depuis deux jours, je ne me suis pas déshabillé. Je vous embrasse de tout mon cœur. »
« J’ai lu à la plus courageuse des amies votre billet, ma chère petite ; elle me charge de vous assurer de son amitié. Nous pensons à vous. Envoyez-moi, je vous prie, une chemise ; depuis deux jours, je ne me suis pas déshabillé. Je vous embrasse de tout mon cœur. »