Né le 6 octobre 1773 au Palais Royal à Paris
Mort le 26 août 1850 au château de Claremont (Angleterre) Père : Louis Philippe Joseph d'Orléans Mère : Louis Marie Adélaïde de Bourbon |
Titres portés
|
Lors de l'installation du Roi à Paris, à partir du 6 octobre 1789, le duc de Chartres, alors âgé de 16 ans, est pourvu de plusieurs emplois comme il était d'usage pour le fils du duc d'Orléans, premier prince du sang :
Les 4 et 5 mai 1789, il était présente et avait pris le rang de son père, comme premier prince du sang, lors de la procession et à la séance d'ouverture des Etats Généraux. Le duc d'Orléans avait préféré être parmi les députés de l'Ordre de la Noblesse.
- colonel propriétaire du régiment d'infanterie de Chartres depuis le 20 août 1785
- colonel propriétaire du régiment de dragons de Chartres depuis le 20 août 1785
- gouverneur du Poitou depuis le 5 décembre 1785
Les 4 et 5 mai 1789, il était présente et avait pris le rang de son père, comme premier prince du sang, lors de la procession et à la séance d'ouverture des Etats Généraux. Le duc d'Orléans avait préféré être parmi les députés de l'Ordre de la Noblesse.
Le 25 novembre 1789, le duc de Chartres monte sa première garde au Palais Royal.
Vendredi 1er janvier 1790
Le duc de Chartres se rend au château des Tuileries, en l’absence de son père le duc d’Orléans qui est « mission » en Angleterre, afin d’y remplir ses obligations de prince du sang et de participer à la procession de l’Ordre du Saint-Esprit comme cela est d’usage.
Samedi 2 janvier 1790
Le duc de Chartres accompagne Louis XVI à la messe pour le repos de l’âme des chevaliers défunts.
Le 9 février 1790, le duc de Chartres prête le serment civique.
Dès que le duc de Chartres atteint sa dix-septième année, le 6 octobre 1790, le duc d’Orléans déclare que son éducation est finie ; mais le duc de Chartres dit à son gouverneur, la comtesse de Genlis, qu’il viendrait tous les jours, jusqu’à l’âge de 18 ans, prendre ses leçons au pavillon de Bellechasse.
En garnison à Vendôme, le 14 juillet 1790, le duc de Chartres prête et fait prêter serment à son régiment de dragons le serment civique « à la Nation, à la Loi, au Roi ».
Le 1er novembre 1790, le duc de Chartres assiste, au club des amis de la Constitution, où il monte à la tribune : « je viens parmi des frères et des français enthousiasmes comme moi du présent de la liberté. Vous m’instruirez : je serai docile à vos leçons, je vous devrai mon attachement pour la Constitution, qui deviendra chaque jour plus fort et plus inaltérable, sous vos hospices et par l’attrait de vos exemples. Que je suis heureux et honoré de me trouver au milieu de vous ! Rien ne manquera à mes désirs, quand ce savoir aurait mérité votre estime et votre confiance ». L’on a applaudi avec transport le duc de Chartres.
Le 3 novembre 1790, le duc de Chartres va au club des Jacobins, et nommé membre du comité des présentations. Ce comité est chargé d’examiner les proposés, et s’assemble tous les jeudis.
Le 30 novembre 1790, le duc de Chartres dîne, à l’Hôtel de Toulouse, résidence parisienne de son grand-père le duc de Penthièvre ; sa mère la duchesse d’Orléans y dîne aussi.
En décembre 1790, le duc de Chartres va depuis quelques temps à l'hôtel-Dieu, accompagné seulement de son chirurgien M. Couad, se confondre avec les étudiants, et suit avec eux le traitement des maladies chirurgicales. Ses frères vont aussi quelques fois. Il a annoncé dès le premier jour, qu’il désirait se mettre en état de faire une saignée et un pansement dans le cas de nécessité ; il s’y exerce et panse déjà les maladies.
Le 5 décembre 1790, le duc de Chartres dîne, au Palais Royal, avec sa sœur Mademoiselle, et ses deux frères le duc de Montpensier et le comte de Beaujolais.
Le 31 décembre 1790, le duc de Chartres, après souper, rentre chez son amie. Il reste avec elle, jusqu’après minuit, pour lui souhaiter la bonne année.
Le duc de Chartres se rend au château des Tuileries, en l’absence de son père le duc d’Orléans qui est « mission » en Angleterre, afin d’y remplir ses obligations de prince du sang et de participer à la procession de l’Ordre du Saint-Esprit comme cela est d’usage.
Samedi 2 janvier 1790
Le duc de Chartres accompagne Louis XVI à la messe pour le repos de l’âme des chevaliers défunts.
Le 9 février 1790, le duc de Chartres prête le serment civique.
Dès que le duc de Chartres atteint sa dix-septième année, le 6 octobre 1790, le duc d’Orléans déclare que son éducation est finie ; mais le duc de Chartres dit à son gouverneur, la comtesse de Genlis, qu’il viendrait tous les jours, jusqu’à l’âge de 18 ans, prendre ses leçons au pavillon de Bellechasse.
En garnison à Vendôme, le 14 juillet 1790, le duc de Chartres prête et fait prêter serment à son régiment de dragons le serment civique « à la Nation, à la Loi, au Roi ».
Le 1er novembre 1790, le duc de Chartres assiste, au club des amis de la Constitution, où il monte à la tribune : « je viens parmi des frères et des français enthousiasmes comme moi du présent de la liberté. Vous m’instruirez : je serai docile à vos leçons, je vous devrai mon attachement pour la Constitution, qui deviendra chaque jour plus fort et plus inaltérable, sous vos hospices et par l’attrait de vos exemples. Que je suis heureux et honoré de me trouver au milieu de vous ! Rien ne manquera à mes désirs, quand ce savoir aurait mérité votre estime et votre confiance ». L’on a applaudi avec transport le duc de Chartres.
Le 3 novembre 1790, le duc de Chartres va au club des Jacobins, et nommé membre du comité des présentations. Ce comité est chargé d’examiner les proposés, et s’assemble tous les jeudis.
Le 30 novembre 1790, le duc de Chartres dîne, à l’Hôtel de Toulouse, résidence parisienne de son grand-père le duc de Penthièvre ; sa mère la duchesse d’Orléans y dîne aussi.
En décembre 1790, le duc de Chartres va depuis quelques temps à l'hôtel-Dieu, accompagné seulement de son chirurgien M. Couad, se confondre avec les étudiants, et suit avec eux le traitement des maladies chirurgicales. Ses frères vont aussi quelques fois. Il a annoncé dès le premier jour, qu’il désirait se mettre en état de faire une saignée et un pansement dans le cas de nécessité ; il s’y exerce et panse déjà les maladies.
Le 5 décembre 1790, le duc de Chartres dîne, au Palais Royal, avec sa sœur Mademoiselle, et ses deux frères le duc de Montpensier et le comte de Beaujolais.
Le 31 décembre 1790, le duc de Chartres, après souper, rentre chez son amie. Il reste avec elle, jusqu’après minuit, pour lui souhaiter la bonne année.
Samedi 1er janvier 1791
Le duc de Chartres, avec son frère le duc de Montpensier, sont envoyés au château des Tuileries, par leur père le duc d’Orléan pour rendre hommage à Louis XVI et à la Famille Royale ainsi que de participer à la procession du Saint-Esprit comme il est d’usage en ce jour. Ils se font remarquer par le port d’une cocarde tricolore.
Le 1er juin 1791, le duc de Chartres démissionne de son régiment d’infanterie de Chartres et ne conserve que celui des dragons de Chartres.
Le 22 juin 1791, le duc de Chartres prête serment comme commandant du 14e régiment de dragons.
Il signe son serment « Louis Philippe, prince français, en expiation de ses péchés colonel du 14ème régiment de dragons…et jacobin jusqu’au bout des ongles ».
Le duc de Chartres, avec son frère le duc de Montpensier, sont envoyés au château des Tuileries, par leur père le duc d’Orléan pour rendre hommage à Louis XVI et à la Famille Royale ainsi que de participer à la procession du Saint-Esprit comme il est d’usage en ce jour. Ils se font remarquer par le port d’une cocarde tricolore.
Le 1er juin 1791, le duc de Chartres démissionne de son régiment d’infanterie de Chartres et ne conserve que celui des dragons de Chartres.
Le 22 juin 1791, le duc de Chartres prête serment comme commandant du 14e régiment de dragons.
Il signe son serment « Louis Philippe, prince français, en expiation de ses péchés colonel du 14ème régiment de dragons…et jacobin jusqu’au bout des ongles ».
Après la déclaration de guerre au Roi de Bohême et de Hongrie, le 20 avril 1792, le duc de Chartres se rend, à Valenciennes, à l’armée du Nord, et participe à la prise de Quiévrain.
Le 7 mai 1792, le duc de Chartres est promu au grade de maréchal de camp, non par faveur, mais par ancienneté. En effet, le duc de Chartres avait été nommé, colonel, à l’âge de 12 ans, et comptait sept années de service dans ce grade.
Le 11 septembre 1792, le duc de Chartres est promu au grade de lieutenant général.
A partir du 15 septembre 1792, Louis Philippe d’Orléans, duc de Chartres, est appelé « Egalité aîné ».
Il participe à la bataille de Valmy le 20 septembre 1792, et à celle de Jemmapes le 6 novembre 1792, sous les ordres de M. Dumouriez.
Au moment du procès de Louis XVI, il tente de dissuader son père de voter sa mort.
Le 7 mai 1792, le duc de Chartres est promu au grade de maréchal de camp, non par faveur, mais par ancienneté. En effet, le duc de Chartres avait été nommé, colonel, à l’âge de 12 ans, et comptait sept années de service dans ce grade.
Le 11 septembre 1792, le duc de Chartres est promu au grade de lieutenant général.
A partir du 15 septembre 1792, Louis Philippe d’Orléans, duc de Chartres, est appelé « Egalité aîné ».
Il participe à la bataille de Valmy le 20 septembre 1792, et à celle de Jemmapes le 6 novembre 1792, sous les ordres de M. Dumouriez.
Au moment du procès de Louis XVI, il tente de dissuader son père de voter sa mort.
Louis Philippe adresse une lettre très dure et vaine à son père au sujet de la mort de Louis XVI.
Après l’arrestation, le 26 mars 1793, des commissaires envoyés par la Convention nationale auprès de Dumouriez qui les fit arrêter, la Convention nationale décrète, le 1er avril 1793, d’arrestation Egalité fils qui était auprès de Dumouriez.
Le 4 avril 1793, Louis Philippe d’Orléans, connu sous le nom de « général Egalité » est mandé à la balle de la Convention nationale. Il émigre avec le général Dumouriez, sa sœur, le général de Valence et Mme de Sillery.
Il est en Suisse, quand il apprend la mort de son père le 6 novembre 1793 à Paris, et devient de « droit » duc d’Orléans.
Après l’arrestation, le 26 mars 1793, des commissaires envoyés par la Convention nationale auprès de Dumouriez qui les fit arrêter, la Convention nationale décrète, le 1er avril 1793, d’arrestation Egalité fils qui était auprès de Dumouriez.
Le 4 avril 1793, Louis Philippe d’Orléans, connu sous le nom de « général Egalité » est mandé à la balle de la Convention nationale. Il émigre avec le général Dumouriez, sa sœur, le général de Valence et Mme de Sillery.
Il est en Suisse, quand il apprend la mort de son père le 6 novembre 1793 à Paris, et devient de « droit » duc d’Orléans.
Le 4 juin 1796, le Roi Louis XVIII, en exil à Blankenbourg, fait porter, au duc d’Orléans, des paroles d’oubli et l’engage à rejoindre l’armée de Condé. Il refuse de servir dans l’Armée de Condé et part aux Etats Unis avec ses frères.
Le 16 juin 1800, le duc d’Orléans, ainsi que ses frères les duc de Montpensier et comte de Beaujolais, envoie au Roi Louis XVIII une lettre lui offrant leur fidélité ; ils en font de même au prince de Condé le 22 février 1800.
Le duc d’Orléans épouse, à Palerme, la princesse Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, fille du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de la Reine Marie Caroline d’Autriche, sœur de Marie Antoinette.
Il rentre en France, en 1814, puis se retire à Londres pendant la période des Cent Jours. Le duc d’Orléans revient en France, en octobre 1815.
Le 1er août 1830, comme Lieutenant général du Royaume, le duc d’Orléans rétablit les trois couleurs, et abolit les formules : « par la grâce de Dieu », l’an de grâce… », de notre pleine puissance..."
Le duc d’Orléans, lieutenant général du Royaume, le 6 août 1830, est déclaré, par la Chambre des Députés et la Chambre des Pairs, Roi des Français sous le nom de Louis Philippe Ier. |
Le 24 février 1848, le Roi Louis-Philippe Ier abdique en faveur de son petit-fils le comte de Paris :
« J’abdique cette Couronne que la voix nationale m’avait appelé à porter en faveur de mon petit-fils le Comte de Paris. Puisse-t-il réussir dans la grande tache qui lui échoit aujourd’hui. Louis Philippe 24 février 1848 » Il s’enfuit de Paris déguiser et s’exile en Angleterre. Il répétait « Pis que Charles X, cent fois pis ». |