Compagnies des Gardes du Corps du Roi
Les gardes du corps du Roi sont réparties en 4 compagnies (compagnie écossaise et 3 compagnies françaises). Ils assurent une partie du service intérieur et accompagnent le Roi dans ses déplacements. C'est l'élite de la Maison Militaire du Roi.
Dans la nuit du 5 et 6 octobre 1789, les gardes du corps vont défendre ardemment les appartements royaux surtout l'accès à celui de la Reine. Deux d'entre eux (Rouph de Varincourt et Pagès des Utter) vont payer de leur vie, leur dévouement à la Reine.
Lorsque la Famille Royale prend la route de Paris, le cortège est précédé des deux têtes des gardes du corps, plantées sur des piques et fraîchement poudrées. Le cortège est escorté de deux cents gardes mais pas comme d'habitude : ils sont désarmés et sans chapeau.
Le 7 octobre, quand le Roi et la Famille Royale sortent de la messe, les gardes du corps font la haie : sans armes, sans chapeaux et les habits déchirés de la veille.
Dans les jours qui suivent, les gardes du corps reprennent leur service dans les appartements royaux au château des Tuileries.
A la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, aux Champs de Mars, les gardes du corps sont représentés par une délégation qui se compose de 13 gardes du corps et qui est sous la conduite du lieutenant du Blaisel.
Lors de l'organisation du voyage du Roi pour Montmédy, il est décidé que la Famille Royale serait accompagnée de trois gardes du corps : Moustier, Valory et Malden.
Arrêtée à Varennes, l'équipé reprend la route de Paris. Les trois gardes du corps sont ligotés et voyagent sur le siège du cocher où ils sont soumis à la vindicte populaire. Au retour aux Tuileries, ils échappent de peu à la mort et finissent par être enfermé en prison puis seront libéré quelques temps plus tard.
Après cette fuite, l'Assemblée nationale décrète la suppression des gardes du corps. La commune de Paris s'approprie les chevaux et les équipements qui sont encore dans les casernements.
Certains resteront à Paris, intégreront la garde constitutionnelle et certains défendront le Roi, le 10 août 1792. D'autres partent en émigration rejoindre les Princes à Coblence où sont reconstitués les compagnies des gardes du corps.
Dans sa générosité, Louis XVI paie, sur la Liste Civile, les gages de ses anciens gardes du corps.
Dans la nuit du 5 et 6 octobre 1789, les gardes du corps vont défendre ardemment les appartements royaux surtout l'accès à celui de la Reine. Deux d'entre eux (Rouph de Varincourt et Pagès des Utter) vont payer de leur vie, leur dévouement à la Reine.
Lorsque la Famille Royale prend la route de Paris, le cortège est précédé des deux têtes des gardes du corps, plantées sur des piques et fraîchement poudrées. Le cortège est escorté de deux cents gardes mais pas comme d'habitude : ils sont désarmés et sans chapeau.
Le 7 octobre, quand le Roi et la Famille Royale sortent de la messe, les gardes du corps font la haie : sans armes, sans chapeaux et les habits déchirés de la veille.
Dans les jours qui suivent, les gardes du corps reprennent leur service dans les appartements royaux au château des Tuileries.
A la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, aux Champs de Mars, les gardes du corps sont représentés par une délégation qui se compose de 13 gardes du corps et qui est sous la conduite du lieutenant du Blaisel.
Lors de l'organisation du voyage du Roi pour Montmédy, il est décidé que la Famille Royale serait accompagnée de trois gardes du corps : Moustier, Valory et Malden.
Arrêtée à Varennes, l'équipé reprend la route de Paris. Les trois gardes du corps sont ligotés et voyagent sur le siège du cocher où ils sont soumis à la vindicte populaire. Au retour aux Tuileries, ils échappent de peu à la mort et finissent par être enfermé en prison puis seront libéré quelques temps plus tard.
Après cette fuite, l'Assemblée nationale décrète la suppression des gardes du corps. La commune de Paris s'approprie les chevaux et les équipements qui sont encore dans les casernements.
Certains resteront à Paris, intégreront la garde constitutionnelle et certains défendront le Roi, le 10 août 1792. D'autres partent en émigration rejoindre les Princes à Coblence où sont reconstitués les compagnies des gardes du corps.
Dans sa générosité, Louis XVI paie, sur la Liste Civile, les gages de ses anciens gardes du corps.
25 juin 1791 : Décret qui licencie les quatre compagnies des ci-devant gardes du corps
L'Assemblée nationale décrète que les quatre compagnies des gardes du corps sont licenciées, et charge ses comités militaires et de constitution de lui proposer les mesures d'exécution.
L'Assemblée nationale décrète que les quatre compagnies des gardes du corps sont licenciées, et charge ses comités militaires et de constitution de lui proposer les mesures d'exécution.