Né le 1er septembre 1734 à Paris
Mort le 10 mars 1814 à Barcelone (Espagne) Père : Louis François de Bourbon, prince de Conti
Mère : Louise Diane d'Orléans, princesse de Conti Titres portés
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Epouse le 27 février 1759, au château du comte de Guerchy à Nangis, la princesse Marie Fortuné d'Este.
Par ce mariage, il devient le beau-frère du duc de Penthièvre, qui avait épousé la soeur aînée. Ce mariage est sans postérité. Le couple se sépare en 1777. Charge occupée
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Le prince de Conti avait émigré dès le 13 juillet 1789. Son départ était résulté de sa frayeur issue de lettres menaçantes anonymes.
Il vivait depuis plusieurs années en retrait de la Cour, mais venait une ou deux fois par mois rendre ses respects au Roi et à la Reine. Le reste du temps, il vivait en son château de L'Isle-Adam.
Dans une lettre datée du 31 décembre 1789, de Francfort sur le Mein où il réside, le prince de Conti déclare contribuer, pour la somme de 146 920 livres, aux besoins de l’Etat, en trois paiements, aux époques fixées et conformément au décret de l’Assemblée nationale du 6 octobre 1789.
Dans une lettre datée du 31 décembre 1789, de Francfort sur le Mein où il réside, le prince de Conti déclare contribuer, pour la somme de 146 920 livres, aux besoins de l’Etat, en trois paiements, aux époques fixées et conformément au décret de l’Assemblée nationale du 6 octobre 1789.
En janvier 1790, le prince de Conti doit revenir incessamment à Paris. Il écrit au marquis de La Fayette, pour savoir de lui, s’il peut reparaître en France, sans danger. Le marquis de La Fayette l’assure qu’il répond de lui comme du Roi.
Le dimanche 3 avril 1790, le prince de Conti prête le serment civique. Il se retire en son château de l'Isle-Adam et se tient à l'écart de la vie politique et de la Cour.
Dans le courant du mois de janvier 1792, le prince de Conti quitte son château de L’Isle Adam et s’installe dans son hôtel rue de Grenelle, au 101 rue de Grenelle, à Paris. Il s’agit de l’Hôtel de Rothelin-Charolais.
Depuis le 13 juillet 1792, le prince de Conti réside au château de La Lande à Villiers sur Marne.
Le 7 avril 1793, le prince de Conti est arrêté, par décret de la convention nationale, et incarcéré à l’Abbaye. Le prince de Conti ne comprend pas son arrestation pensant avoir donné des gages suffisants.
Il est transféré à Marseille, le 10 avril, où il y arrive le 23 avril 1793 pour être emprisonné au Fort Saint-Jean.
Durant son incarcération, il croit qu’on vient le chercher pour l’emmener à la guillotine.
De Paris, il avait réussi à emmener de l’argent, ce qui lui permit d’adoucir son séjour.
Ses biens sont confisqués le 22 septembre 1793.
Malgré la chute de Robespierre, le 10 thermidor an II (27 juillet 1794), la condition du prince de Conti ne s’améliore pas et reste en prison.
En août 1795, le prince de Conti sort de prison, et mis en résidence surveillé à Autun.
Par ordre du Directoire, le prince de Conti est exilé et quitte Paris, le 13 septembre 1797, avec la duchesse d’Orléans et la duchesse de Bourbon. Il s’installe à Barcelone, en Espagne. Il va y mener une vie monotone entre sa résidence le théâtre et ses bonnes œuvres.
Louis François Joseph de Bourbon, prince de Conti, meurt, à Barcelone, le 10 mars 1814. Il est inhumé dans l’église Saint-Michel à Barcelone.
Cette église allant être détruite, le Roi Louis Philippe Ier fait procéder à son exhumation le 23 mars 1844, et fait déposer les restes du dernier prince de Conti à Dreux, le 2 avril 1844.
Il est dernier descendant de la branche Conti, issue d’Armand de Bourbon, prince de Conti et frère de Louis II de Bourbon, prince de Condé.
Il vivait depuis plusieurs années en retrait de la Cour, mais venait une ou deux fois par mois rendre ses respects au Roi et à la Reine. Le reste du temps, il vivait en son château de L'Isle-Adam.
Dans une lettre datée du 31 décembre 1789, de Francfort sur le Mein où il réside, le prince de Conti déclare contribuer, pour la somme de 146 920 livres, aux besoins de l’Etat, en trois paiements, aux époques fixées et conformément au décret de l’Assemblée nationale du 6 octobre 1789.
Dans une lettre datée du 31 décembre 1789, de Francfort sur le Mein où il réside, le prince de Conti déclare contribuer, pour la somme de 146 920 livres, aux besoins de l’Etat, en trois paiements, aux époques fixées et conformément au décret de l’Assemblée nationale du 6 octobre 1789.
En janvier 1790, le prince de Conti doit revenir incessamment à Paris. Il écrit au marquis de La Fayette, pour savoir de lui, s’il peut reparaître en France, sans danger. Le marquis de La Fayette l’assure qu’il répond de lui comme du Roi.
Le dimanche 3 avril 1790, le prince de Conti prête le serment civique. Il se retire en son château de l'Isle-Adam et se tient à l'écart de la vie politique et de la Cour.
Dans le courant du mois de janvier 1792, le prince de Conti quitte son château de L’Isle Adam et s’installe dans son hôtel rue de Grenelle, au 101 rue de Grenelle, à Paris. Il s’agit de l’Hôtel de Rothelin-Charolais.
Depuis le 13 juillet 1792, le prince de Conti réside au château de La Lande à Villiers sur Marne.
Le 7 avril 1793, le prince de Conti est arrêté, par décret de la convention nationale, et incarcéré à l’Abbaye. Le prince de Conti ne comprend pas son arrestation pensant avoir donné des gages suffisants.
Il est transféré à Marseille, le 10 avril, où il y arrive le 23 avril 1793 pour être emprisonné au Fort Saint-Jean.
Durant son incarcération, il croit qu’on vient le chercher pour l’emmener à la guillotine.
De Paris, il avait réussi à emmener de l’argent, ce qui lui permit d’adoucir son séjour.
Ses biens sont confisqués le 22 septembre 1793.
Malgré la chute de Robespierre, le 10 thermidor an II (27 juillet 1794), la condition du prince de Conti ne s’améliore pas et reste en prison.
En août 1795, le prince de Conti sort de prison, et mis en résidence surveillé à Autun.
Par ordre du Directoire, le prince de Conti est exilé et quitte Paris, le 13 septembre 1797, avec la duchesse d’Orléans et la duchesse de Bourbon. Il s’installe à Barcelone, en Espagne. Il va y mener une vie monotone entre sa résidence le théâtre et ses bonnes œuvres.
Louis François Joseph de Bourbon, prince de Conti, meurt, à Barcelone, le 10 mars 1814. Il est inhumé dans l’église Saint-Michel à Barcelone.
Cette église allant être détruite, le Roi Louis Philippe Ier fait procéder à son exhumation le 23 mars 1844, et fait déposer les restes du dernier prince de Conti à Dreux, le 2 avril 1844.
Il est dernier descendant de la branche Conti, issue d’Armand de Bourbon, prince de Conti et frère de Louis II de Bourbon, prince de Condé.