Appartement de la Reine au premier étage
Du 7 au 25 octobre 1789, Marie Antoinette occupe l'ancien appartement de la Reine Marie Thérèse d'Autriche, qui se situe au premier étage. Il jouxte la galerie de Diane et donne de sur le jardin. Il se compose de cinq pièces.
Grand Cabinet de la Reine
Il est tendu de sept tentures des Gobelins représentant l'histoire de Jules Romain. La peinture au plafond représente Minerve couronnée par la Victoire, débout sur un char traîné par des chevaux blancs et suivie par des prêtresses qui tiennent des flambeaux.
Grand Cabinet de la Reine
Il est tendu de sept tentures des Gobelins représentant l'histoire de Jules Romain. La peinture au plafond représente Minerve couronnée par la Victoire, débout sur un char traîné par des chevaux blancs et suivie par des prêtresses qui tiennent des flambeaux.
Appartement de la Reine au rez de chaussée

Il s'agit de l'ancien appartement du Dauphin, fils de Louis XIV. Il donne sur le jardin.
Antichambre des fontaines
Des fontaines sont installées dans cette antichambre.
Antichambre ou salle du Roi ou salle du couvert
Elle dessert toutes les pièces de l'appartement de la Reine.
Derrière un paravent, on range les lits pour le service.
Salle de billard ou salle à manger
Au centre, une table de jeu et un livret sont installés. Sur le livret, Louis XVI inscrit le résultat de chaque partie jouée.
Elle sert aussi de salle à manger. Louis XVI, Marie Antoinette et Madame Elisabeth y prennent leur repas en toute discrétion. Avant le 21 juin 1791, Monsieur et Madame viennent souper chaque jour.
Avant leur du repas, les officiers de la Bouche déposent les plats et les boissons sur une servante en acajou. Aucun domestique n'assiste au repas, les convives se servent eux-même.
Se méfiant des plats préparés par la Bouche par crainte d'un empoisonnement, Louis XVI demande à Mme Campan, première femme de chambre de la Reine et M. Thierry de Ville d'Avray, premier valet de chambre du Roi, d'alimenter sa table. Mme Campan fait confectionner dans différentes pâtisseries de Paris. Ils apportent les plats et les déposent sous la table, après que la Bouche est faite son office. Le Roi, la Reine et Madame Elisabeth font semblant de toucher aux plats et aux vins fournis par la Bouche.
Salon de compagnie de la Reine
C'est la pièce de réception de Marie Antoinette.
Après le souper, la Famille Royale s'y retrouve en compagnie de quelques intimes pour y passer la soirée. Louis XVI, Marie Antoinette, Monsieur et Madame jouent au whist.
Chambre de la Reine
Le lit se trouve dans une alcôve délimitée par 4 colonnes et encadrée par deux portes : l'une donne sur un corridor et l'autre sur la garde-robe. Dans le courant du mois de juillet 1792, après une tentative d'assassinat, Marie Antoinette est invitée à ne plus dormir dans sa chambre et va s'installer dans celle de son fils au premier étage.
Cabinet de toilette
Elle contient une chaise percée. Elle est recouverte d’une enveloppe de coton garni de mousseline, et se compose de plusieurs manivelles. L’une fait mouvoir une seringue dont la canule vient se placer au centre de la lunette. Une autre amène, aussi au centre, un tuyau percé de trois trous par lesquels des petits jets viennent laver et rafraîchir. Cette chaise à l’avantage de faire des bains, des lavements et des injections, sans changer de posture et sans se mouiller les mains.
Marie Antoinette y a fait installer son écrin à bijoux.
Au soir du 25 juin 1791, au retour de Varennes, Marie Antoinette prend un bain après les douze heures de voyage de la journée. C’est là qu’elle écrit un billet.
Bibliothèque de la Reine (entresol-côté jardin)
Marie Antoinette y rédige sa correspondance avec l'étranger et déchiffre les courriers chiffrés en toute discrétion.
En octobre 1789, Marie Antoinette fait transférer sa bibliothèque du château de Versailles au château des Tuileries. A cette occasion, un catalogue est établi.
Ce catalogue a pour objet de procurer, à la Reine, la faciliter de mettre le doigt sur chaque livre sans être obligé de le chercher. Sa bibliothèque est composée de dix armoires séparées chacune par une cloison.
Chaque armoire contient huit tablettes ou rayons.
Chaque armoire est marquée par une lettre de l’alphabet, à commencer par celle à la main gauche en passant par la porte par laquelle elle va de sa chambre à sa bibliothèque. Cette armoire est désignée par la lettre A, celle qui se trouve à droite de la même porte par la lettre B, et ainsi de suite jusqu’à la lettre K. La lettre est placée au-dessus de chaque armoire.
Un morceau de vélin est collé au-devant de chaque tablette, qui, outre, la lettre de l’armoire contient le numéro du rayon en chiffre romain. Ces numéros vont de bas en haut, en sorte que le numéro désigne le rayon qui est immédiatement au-dessus in-folio.
En indiquant dans le catalogue, la lettre et le numéro de la tablette, on fait connaître l’armoire où est le livre et l’étage qu’il occupe.
Sur le champ de l’ouvrage, il y a un petit numéro en chiffre arable au bas du dos.
Le catalogue est ainsi constitué :
Antichambre des fontaines
Des fontaines sont installées dans cette antichambre.
Antichambre ou salle du Roi ou salle du couvert
Elle dessert toutes les pièces de l'appartement de la Reine.
Derrière un paravent, on range les lits pour le service.
Salle de billard ou salle à manger
Au centre, une table de jeu et un livret sont installés. Sur le livret, Louis XVI inscrit le résultat de chaque partie jouée.
Elle sert aussi de salle à manger. Louis XVI, Marie Antoinette et Madame Elisabeth y prennent leur repas en toute discrétion. Avant le 21 juin 1791, Monsieur et Madame viennent souper chaque jour.
Avant leur du repas, les officiers de la Bouche déposent les plats et les boissons sur une servante en acajou. Aucun domestique n'assiste au repas, les convives se servent eux-même.
Se méfiant des plats préparés par la Bouche par crainte d'un empoisonnement, Louis XVI demande à Mme Campan, première femme de chambre de la Reine et M. Thierry de Ville d'Avray, premier valet de chambre du Roi, d'alimenter sa table. Mme Campan fait confectionner dans différentes pâtisseries de Paris. Ils apportent les plats et les déposent sous la table, après que la Bouche est faite son office. Le Roi, la Reine et Madame Elisabeth font semblant de toucher aux plats et aux vins fournis par la Bouche.
Salon de compagnie de la Reine
C'est la pièce de réception de Marie Antoinette.
Après le souper, la Famille Royale s'y retrouve en compagnie de quelques intimes pour y passer la soirée. Louis XVI, Marie Antoinette, Monsieur et Madame jouent au whist.
Chambre de la Reine
Le lit se trouve dans une alcôve délimitée par 4 colonnes et encadrée par deux portes : l'une donne sur un corridor et l'autre sur la garde-robe. Dans le courant du mois de juillet 1792, après une tentative d'assassinat, Marie Antoinette est invitée à ne plus dormir dans sa chambre et va s'installer dans celle de son fils au premier étage.
Cabinet de toilette
Elle contient une chaise percée. Elle est recouverte d’une enveloppe de coton garni de mousseline, et se compose de plusieurs manivelles. L’une fait mouvoir une seringue dont la canule vient se placer au centre de la lunette. Une autre amène, aussi au centre, un tuyau percé de trois trous par lesquels des petits jets viennent laver et rafraîchir. Cette chaise à l’avantage de faire des bains, des lavements et des injections, sans changer de posture et sans se mouiller les mains.
Marie Antoinette y a fait installer son écrin à bijoux.
Au soir du 25 juin 1791, au retour de Varennes, Marie Antoinette prend un bain après les douze heures de voyage de la journée. C’est là qu’elle écrit un billet.
Bibliothèque de la Reine (entresol-côté jardin)
Marie Antoinette y rédige sa correspondance avec l'étranger et déchiffre les courriers chiffrés en toute discrétion.
En octobre 1789, Marie Antoinette fait transférer sa bibliothèque du château de Versailles au château des Tuileries. A cette occasion, un catalogue est établi.
Ce catalogue a pour objet de procurer, à la Reine, la faciliter de mettre le doigt sur chaque livre sans être obligé de le chercher. Sa bibliothèque est composée de dix armoires séparées chacune par une cloison.
Chaque armoire contient huit tablettes ou rayons.
Chaque armoire est marquée par une lettre de l’alphabet, à commencer par celle à la main gauche en passant par la porte par laquelle elle va de sa chambre à sa bibliothèque. Cette armoire est désignée par la lettre A, celle qui se trouve à droite de la même porte par la lettre B, et ainsi de suite jusqu’à la lettre K. La lettre est placée au-dessus de chaque armoire.
Un morceau de vélin est collé au-devant de chaque tablette, qui, outre, la lettre de l’armoire contient le numéro du rayon en chiffre romain. Ces numéros vont de bas en haut, en sorte que le numéro désigne le rayon qui est immédiatement au-dessus in-folio.
En indiquant dans le catalogue, la lettre et le numéro de la tablette, on fait connaître l’armoire où est le livre et l’étage qu’il occupe.
Sur le champ de l’ouvrage, il y a un petit numéro en chiffre arable au bas du dos.
Le catalogue est ainsi constitué :
- Religion
- Art. 1 – livres saints, explications destinées à donner l’intelligence, ouvrages dogmatiques composés pour prouver ou développer la Religion : armoires A et B.
- Art. 2 – livres de prières et de méditations spirituelles : armoire A.
- Art. 3 : livres de morales et d’instructions chrétiennes sermonaires : armoire A.
- Histoire
- Art. 1 – livres servant d’instruction à l’histoire et histoires générales : armoires D, E et F.
- Art. 2 – histoires particulières soit des évènements soit des personnels : armoires C, D, E et F.
- Art.3 – géographies, voyages et descriptions topographiques : armoires E et F.
- Sciences et Arts
- Art. 1 – sciences et arts, métaphysique morale, mathématiques et histoires naturelles : armoires C, F, H et K.
- Art. 2 – peinture, éloquence, poésie et autres arts d’agréments : armoires C, E et K.
- Belles-lettres
- Art. 1 – introduction aux belles-lettres, grammaire et autres ouvrages qui se rapportent à la pureté du langage : armoire K.
- Art. 2 – orateurs : armoires C et K.
- Art. 3 – mythologie, fables et contes : armoire G.
- Art. 4 – poètes : armoires G, H et I.
- Art. 5 – mélanges de littératures, lettres et œuvres diverses : armoires H et I.