MESDAMES, TANTES DU ROI
Mesdames, avec leur Maison, passent, la journée du 5 octobre 1789, claquemurer dans leurs appartements du rez de chaussée du corps central, donnant sur le parterre du Nord. Les volets des appartements ont été clos afin de préserver Mesdames de la populace.
Au 6 octobre 1789, au matin, leurs appartements ne sont pas envahis. A 12h30, tout comme leur neveu Louis XVI, et la Famille Royale, elles quittent le château de Versailles. Pour éviter tout incident, elles doivent porter des cocardes tricolores.
Elles montent, dans leur propre carrosse, accompagnées de la duchesse de Narbonne, dame d'honneur de Madame Adélaïde, et la comtesse de Chastellux, dame d'honneur de Mme Victoire.
Elles suivent le carrosse du Roi jusqu'au pont de Sèvres, et prennent le chemin du château de Bellevue, où elles ont été autorisées à se retirer.
Cent gardes nationaux de Paris les escortent, et entourent leur voiture qui va au pas. Mesdames causent beaucoup avec eux, moins par peur, que par l'habitude qu'elles avaient d'être simples et affables.
Le trajet jusqu'au château de Bellevue dure 5 heures. les cent hommes y restent pour les garder.
Le château de Bellevue était une ancienne résidence de la marquis de Pompadour.
Au 6 octobre 1789, au matin, leurs appartements ne sont pas envahis. A 12h30, tout comme leur neveu Louis XVI, et la Famille Royale, elles quittent le château de Versailles. Pour éviter tout incident, elles doivent porter des cocardes tricolores.
Elles montent, dans leur propre carrosse, accompagnées de la duchesse de Narbonne, dame d'honneur de Madame Adélaïde, et la comtesse de Chastellux, dame d'honneur de Mme Victoire.
Elles suivent le carrosse du Roi jusqu'au pont de Sèvres, et prennent le chemin du château de Bellevue, où elles ont été autorisées à se retirer.
Cent gardes nationaux de Paris les escortent, et entourent leur voiture qui va au pas. Mesdames causent beaucoup avec eux, moins par peur, que par l'habitude qu'elles avaient d'être simples et affables.
Le trajet jusqu'au château de Bellevue dure 5 heures. les cent hommes y restent pour les garder.
Le château de Bellevue était une ancienne résidence de la marquis de Pompadour.
Mesdames reviendront, à Paris, en fin d'année, et seront logées au Pavillon Marsan du château des Tuileries.
Madame Adélaïde a son appartement au rez de chaussée du Pavillon ; Mme Victoire est au premier étage. On loge les Maisons dans les entresols et les autres étages.
Pour rejoindre l'appartement du Roi et la chapelle, il faut traverser la salle des machines, et Mesdames se plaignent aussi du bruit. En conséquence, on arrête les spectacles de la salle des machines.
Madame Adélaïde a son appartement au rez de chaussée du Pavillon ; Mme Victoire est au premier étage. On loge les Maisons dans les entresols et les autres étages.
Pour rejoindre l'appartement du Roi et la chapelle, il faut traverser la salle des machines, et Mesdames se plaignent aussi du bruit. En conséquence, on arrête les spectacles de la salle des machines.
Mesdames ne comprenant pas la révolution, malgré qu’elle se déroule sous leur yeux, Monsieur leur explique souvent pourquoi le Roi, leur neveu, n’était plus le maître.
La destruction de la Noblesse ayant affecté Mesdames, ces dernières et Monsieur ont souvent, à ce sujet, des disputes, que Monsieur trouve plaisante car il s’amuse à prendre le parti du nouveau régime. Dans ces querelles amicales, elles appellent Monsieur : « le jacobin ».
La destruction de la Noblesse ayant affecté Mesdames, ces dernières et Monsieur ont souvent, à ce sujet, des disputes, que Monsieur trouve plaisante car il s’amuse à prendre le parti du nouveau régime. Dans ces querelles amicales, elles appellent Monsieur : « le jacobin ».
Mesdames portent aux nues l’abbé Maury. Ce dernier vise le cardinal. Elles le recommandent au cardinal de Bernis, et Louis XVI déclare qu’il demandera le chapeau pour lui à la première promotion des Couronnes.
Jusqu’à leur départ, le 19 février 1791, Mesdames redoublent leurs aumônes, et s’épuisent en dons patriotiques. Elles font plusieurs envois de leur argenterie, n’en conservant que ce qui était nécessaire pour leur usage.
Mesdames ne tardent pas à s’apercevoir des projets sinistres formés contre la Famille Royale, et qui les menaçaient aussi. Elles se rendent compte qu’elles étaient observées et qu’elles n’étaient plus en sureté. Elles invitent Leurs Majestés à ralentir leurs visites, au château de Bellevue, et ne communiquent plus avec la Cour que par l’entremise de Mme Elisabeth, en prenant toujours les plus grandes précautions.
La dépense relative aux Maisons de Mesdames est intégrée dans le montant de la Liste civile.
Mesdames recevaient annuellement, du Trésor Royal, 2 009 556 livres par an pour l’entretien de leurs Maisons. A partir de 1790, elles recevront 1 600 000 livres par an. Mesdames jouissent encore, sur l’Hôtel de Ville, de 145 500 livres de rentes :
- Rentes perpétuelles sur la Lorraine : 60 500 livres,
- Rentes viagères de la feu Reine : 85 000 livres.