
La disette fait rage. Chaque jour, les parisiennes font la queue devant les boulangeries pour avoir du pain. Lorsqu'elles apprennent, au matin du mardi 5 octobre, elles se rendent à l'Hôtel de Ville pour avoir du pain. Les autorités municipales ne répondant pas à leurs doléances, elles décident d'aller à Versailles en demander au Roi.
Dans la foulée, Paris apprend la tenue du banquet le 1er octobre, à l'Opéra Royal du château. La rumeur dit que l'on a foulait au pied la cocarde, insulter l'assemblée...en présence du Roi, de la Reine et du Dauphin.
A 10 heures, le cortège composé de femmes et d'hommes habillés en femme prennent la route de Versailles sous la conduite de Maillard.
Pendant ce temps, à Versailles, la vie se déroule dans la quiétude : Louis XVI part à la chasse et Marie Antoinette se rend au Petit Trianon.
Dès que l'on apprend l'arrivée des parisiennes, le comte de Saint-Priest, ministre et secrétaire d'état à la Maison du Roi envoie à messager au Roi et un valet à Marie Antoinette. Les gardes du corps et le régiment de Flandre qui a été appelé en renfort dans les semaines précédentes sont mis en alertes.
Quand Marie Antoinette quitte le Petit Trianon, elle ne s'est pas encore que c'est la dernière fois qu'elle s'y est rendue.
Au retour du Roi, le Conseil s'assemble et pour prendre les dispositions nécessaires. On parle de bloquer le pont de Sèvres. Louis XVI défend que l'on fasse usage des armes.
Vers 16 heures , le cortège arrive à Versailles. Les parisiennes se rendent tout d'abord à l'Assemblée nationale qui siège à l'Hôtel des Menus Plaisirs.
Ordre est donné de fermer les grilles du château.
Mounier, président de l'Assemblée, propose l'envoi d'une députation auprès du Roi. Vers 17h30, la députation est reçue par le Roi. ce dernier accepte de signer la déclaration des droits de l'homme et d'envoyer des charrettes de farine à Paris.
Pendant ce temps, le reste du cortège s'installe sur la place d'armes. A Paris, le marquis de La Fayette et la garde nationale se rendent à leur tour à Versailles sur l'injonction du maire Bailly.
A Versailles, l'entourage du Roi l'encourage à partir pour Rambouillet. Les carrosses sont amenés du côté de l'orangerie mais la foule s'en aperçoit et coupe les harnais.
Vers 22 heures, la marquis de La Fayette arrive à Versailles et se rend immédiatement auprès du Roi. Ce dernier accepte que la garde nationale assure la garde du château.
Tout le monde part se coucher.
Au matin du mercredi 6 octobre, vers 5 heures du matin, la foule arrive à pénétrer dans la cour puis se dirige vers l'appartement de la Reine, premier étage, en empruntant, l'escalier de la Reine.
Les gardes du corps de faction dans les appartements vont tenter d'empêcher les femmes d'aller plus en avant dans l'appartement et d'atteindre la chambre de la Reine.
Alerté par le bruit, les femmes de chambre de la Reine la réveille, l'habille d'une redingote à rayures jaune et s'empresse de quitter la chambre. Elles empruntent le passage qui se trouve à la droite de lit qui rejoint l'antichambre de l'Oeil de Boeuf jouxtant la chambre du Roi.
De son côté, Louis XVI, alerté aussi par le bruit, emprunte le passage situé sous l'Oeil de Boeuf qui permet de rejoindre en toute discrétion la chambre de la Reine. Voyant la chambre vide, il rebrousse chemin vers sa chambre où il retrouvent Marie Antoinette, ses enfants que la marquise de Tourzel a fait monter et quelques courtisans qui ont veillé dans les pièces jouxtant la chambre du Roi.
La foule se regroupe sur la cour de marbre et exige que le Roi paraisse au balcon. Quand il paraît au balcon, la foule exige le retour du Roi à Paris puis exige que la Reine paraisse à son tour au balcon.
Pendant ce temps, vers 8 heures, Louis XVI a envoyé des valets chercher Monsieur, Madame et Mme Elisabeth qui logent dans l'Aile du Midi. Après s'être habillés, ils rejoignent le Roi dans sa chambre, escortés par des gardes du corps. Mesdames Tantes montent aussi dans l'appartement du Roi.
Une fois tout le monde arrivait, ils se présentent sur le balcon de la Chambre de Parade. Après chacun regagne son appartement pour préparer le départ.
Vers 12h30, Louis XVI, Marie Antoinette, leurs enfants, Monsieur, Madame et Mme Elisabeth traversent les différents salons, maculés pour certains du sang des gardes du corps, et montent dans le carrosse du Roi. Mesdames Tantes prennent leur propre carrosse.
Le cortège est composé du carrosse du Roi, de divers voitures contenant des courtisans et la domesticité, de charrettes contenant de la farine. En tête de cortège se trouve les têtes, plantées sur des piques, des deux gardes du corps, de Varicourt et Miomandre de Sainte-Marie.
La Cour pense que le séjour à Paris sera de courte durée et qu'elle reviendra à Versailles une fois les tensions apaisées.
Seul reste le comte de La Tour du Pin, secrétaire d'état à la Guerre à qui Louis XVI lui demande de protéger "son pauvre Versailles".
Le cortège arrive aux portes de Paris vers 17 heures 30 où attend le maire Bailly. Il invite le Roi et la Famille Royale à se rendre à l'Hôtel de Ville. Louis XVI demande que sa famille puisse se rendre aux Tuileries. Bailly insiste pour toute la Famille Royale soit à l'Hôtel de Ville.
Peu avant Paris, Mme Adélaïde et Mme Victoire ont quitté le cortège et pris la route de leur château de Bellevue.
Vers 19 heures, le Roi arrive à l'Hôtel de Ville pour y entendre les discours des différentes autorités et réaffirme que son lieu de résidence est à Paris.
Enfin, vers 21 heures, le Roi et sa famille se rendent au château des Tuileries. Durant la journée, les habitants ont été délogés afin d'accueillir la Famille Royale.
De leur côté, Monsieur et Madame vont s'installer, dans leur résidence habituelle parisienne, au Palais du Luxembourg.
Au matin du 7 octobre 1789, une nouvelle vie commence. Pendant plusieurs jours, on fait venir des différentes résidences royales tout ce qui est nécessaire pour rendre le château des Tuileries habitable.
Dans la foulée, Paris apprend la tenue du banquet le 1er octobre, à l'Opéra Royal du château. La rumeur dit que l'on a foulait au pied la cocarde, insulter l'assemblée...en présence du Roi, de la Reine et du Dauphin.
A 10 heures, le cortège composé de femmes et d'hommes habillés en femme prennent la route de Versailles sous la conduite de Maillard.
Pendant ce temps, à Versailles, la vie se déroule dans la quiétude : Louis XVI part à la chasse et Marie Antoinette se rend au Petit Trianon.
Dès que l'on apprend l'arrivée des parisiennes, le comte de Saint-Priest, ministre et secrétaire d'état à la Maison du Roi envoie à messager au Roi et un valet à Marie Antoinette. Les gardes du corps et le régiment de Flandre qui a été appelé en renfort dans les semaines précédentes sont mis en alertes.
Quand Marie Antoinette quitte le Petit Trianon, elle ne s'est pas encore que c'est la dernière fois qu'elle s'y est rendue.
Au retour du Roi, le Conseil s'assemble et pour prendre les dispositions nécessaires. On parle de bloquer le pont de Sèvres. Louis XVI défend que l'on fasse usage des armes.
Vers 16 heures , le cortège arrive à Versailles. Les parisiennes se rendent tout d'abord à l'Assemblée nationale qui siège à l'Hôtel des Menus Plaisirs.
Ordre est donné de fermer les grilles du château.
Mounier, président de l'Assemblée, propose l'envoi d'une députation auprès du Roi. Vers 17h30, la députation est reçue par le Roi. ce dernier accepte de signer la déclaration des droits de l'homme et d'envoyer des charrettes de farine à Paris.
Pendant ce temps, le reste du cortège s'installe sur la place d'armes. A Paris, le marquis de La Fayette et la garde nationale se rendent à leur tour à Versailles sur l'injonction du maire Bailly.
A Versailles, l'entourage du Roi l'encourage à partir pour Rambouillet. Les carrosses sont amenés du côté de l'orangerie mais la foule s'en aperçoit et coupe les harnais.
Vers 22 heures, la marquis de La Fayette arrive à Versailles et se rend immédiatement auprès du Roi. Ce dernier accepte que la garde nationale assure la garde du château.
Tout le monde part se coucher.
Au matin du mercredi 6 octobre, vers 5 heures du matin, la foule arrive à pénétrer dans la cour puis se dirige vers l'appartement de la Reine, premier étage, en empruntant, l'escalier de la Reine.
Les gardes du corps de faction dans les appartements vont tenter d'empêcher les femmes d'aller plus en avant dans l'appartement et d'atteindre la chambre de la Reine.
Alerté par le bruit, les femmes de chambre de la Reine la réveille, l'habille d'une redingote à rayures jaune et s'empresse de quitter la chambre. Elles empruntent le passage qui se trouve à la droite de lit qui rejoint l'antichambre de l'Oeil de Boeuf jouxtant la chambre du Roi.
De son côté, Louis XVI, alerté aussi par le bruit, emprunte le passage situé sous l'Oeil de Boeuf qui permet de rejoindre en toute discrétion la chambre de la Reine. Voyant la chambre vide, il rebrousse chemin vers sa chambre où il retrouvent Marie Antoinette, ses enfants que la marquise de Tourzel a fait monter et quelques courtisans qui ont veillé dans les pièces jouxtant la chambre du Roi.
La foule se regroupe sur la cour de marbre et exige que le Roi paraisse au balcon. Quand il paraît au balcon, la foule exige le retour du Roi à Paris puis exige que la Reine paraisse à son tour au balcon.
Pendant ce temps, vers 8 heures, Louis XVI a envoyé des valets chercher Monsieur, Madame et Mme Elisabeth qui logent dans l'Aile du Midi. Après s'être habillés, ils rejoignent le Roi dans sa chambre, escortés par des gardes du corps. Mesdames Tantes montent aussi dans l'appartement du Roi.
Une fois tout le monde arrivait, ils se présentent sur le balcon de la Chambre de Parade. Après chacun regagne son appartement pour préparer le départ.
Vers 12h30, Louis XVI, Marie Antoinette, leurs enfants, Monsieur, Madame et Mme Elisabeth traversent les différents salons, maculés pour certains du sang des gardes du corps, et montent dans le carrosse du Roi. Mesdames Tantes prennent leur propre carrosse.
Le cortège est composé du carrosse du Roi, de divers voitures contenant des courtisans et la domesticité, de charrettes contenant de la farine. En tête de cortège se trouve les têtes, plantées sur des piques, des deux gardes du corps, de Varicourt et Miomandre de Sainte-Marie.
La Cour pense que le séjour à Paris sera de courte durée et qu'elle reviendra à Versailles une fois les tensions apaisées.
Seul reste le comte de La Tour du Pin, secrétaire d'état à la Guerre à qui Louis XVI lui demande de protéger "son pauvre Versailles".
Le cortège arrive aux portes de Paris vers 17 heures 30 où attend le maire Bailly. Il invite le Roi et la Famille Royale à se rendre à l'Hôtel de Ville. Louis XVI demande que sa famille puisse se rendre aux Tuileries. Bailly insiste pour toute la Famille Royale soit à l'Hôtel de Ville.
Peu avant Paris, Mme Adélaïde et Mme Victoire ont quitté le cortège et pris la route de leur château de Bellevue.
Vers 19 heures, le Roi arrive à l'Hôtel de Ville pour y entendre les discours des différentes autorités et réaffirme que son lieu de résidence est à Paris.
Enfin, vers 21 heures, le Roi et sa famille se rendent au château des Tuileries. Durant la journée, les habitants ont été délogés afin d'accueillir la Famille Royale.
De leur côté, Monsieur et Madame vont s'installer, dans leur résidence habituelle parisienne, au Palais du Luxembourg.
Au matin du 7 octobre 1789, une nouvelle vie commence. Pendant plusieurs jours, on fait venir des différentes résidences royales tout ce qui est nécessaire pour rendre le château des Tuileries habitable.