Louis Charles de France
Dauphin de France
Né le 27 mars 1785 au château de Versailles
Mort le 8 juin 1795 au Temple
Mort le 8 juin 1795 au Temple
,On donne à M. le Dauphin, dans l’enceinte des Tuileries, à l’extrémité de la terrasse du bord de l’eau, un petit parterre, qui touche à un pavillon habité par l’abbé d’Avaux, son précepteur. On pense qu’il pourra retrouver dans cet endroit ce qu’il a laissé à Versailles, et reprendre un exercice conforme à ses goûts et utile à sa santé. On lui donne ce parterre dont il s’empare avec avidité. Il y élève des lapins et y cultive des fleurs.
Quand il s’y rend, il est accompagné d’un détachement, de gardes nationaux, de service au château. Quand son cortège était peu nombreux, il l’invite à entrer, avec lui, dans son parterre.
Dans son jardin à l’extrémité de la terrasse d’eau, on avait placé une volière, dans le milieu, pour faire plaisir à M. le Dauphin qui aimait les oiseaux. Au-dessous, il y avait des canards qu’il aimait beaucoup voir nager et barbotter dans un bassin.
La marquise de Tourzel organise, dans son appartement, des réceptions, l’après-midi ou le soir, pour M. le Dauphin avec des enfants de son âge.
Chaque jour, vers 7 heures, le docteur Brunier, médecin des Enfants de France, se rend dans la chambre, de M. le Dauphin, pour prendre de ses nouvelles.
M. le Dauphin porte très souvent l’uniforme de garde nationale. Il apprend aussi le maniement des armes avec un fusil miniature.
Le jeudi, on amène, M. le Dauphin, chez la marquise de Leyde, qui possède, au faubourg Saint-Germain, un bel hôtel avec un vaste jardin. Là, il retrouve des fleurs, l’air et la liberté, et aussi un ou deux enfants de son âge courent et jouent avec lui.
Chaque jour, M. le Dauphin passe, la matinée, chez l’abbé d’Avaux, son instituteur, qui a un logement au bout du jardin des Tuileries.
On enseigne à M. le Dauphin : la religion, l’écriture, l’histoire, l’arithmétique, la géographie et la botanique.
Aux Tuileries, étant trop jeune pour prendre son repas avec ses parents, sa soeur et sa tante, M. le Dauphin dîne, chez lui, à 12 heures.
La marquise de Tourzel, Gouvernante des Enfants de France, y assiste.
Fin novembre 1789, Marie Antoinette fait le reproche, à son fils, qu’à 4 ans, qu’il ne sait pas lire. Il lui répond qu’il saura lire pour ces étrennes. Apprenant qu’il n’a plus qu’un mois, il demande à l’abbé d’Avaux, de lui donner deux leçons par jour. Le 1er janvier 1790, il entre dans la chambre de sa mère, un livre à la main et le lit à haute voix.
Le désir de s’instruire et son aptitude sont tels que l’heure de l’étude ne sonne jamais assez promptement. Il lui arrive, quelque fois, de demander à son précepteur de prolonger sa leçon. Ayant entendu Marie Antoinette parler italien, il sollicite l’autorisation d’apprendre. Il y prend goût et mis tant d’ardeur qu’il est en état de lire « Télémaque » en italien, et converse avec sa mère.
Un jour, M. le Dauphin ne trouve pas son histoire de France pour lire avec son père. Louis XVI prend sur sa table son livre accoutumé, et y fait lire le jeune prince en lui disant : « Mon enfant, il y a des leçons pour nous dans cette histoire comme dans celle que tu lis tous les matins ; dans toutes les deux, il y a de bonnes intentions, de l’ingratitude et du malheur ! ».
M. le Dauphin choisit comme héros : Bayard parmi les français, et le grand Scipion parmi les romains.
A partir de juin 1790, date à laquelle son père est reçu comme ambassadeur de Grande Bretagne en France, le vicomte de Trenham, né en 1786, devient le compagnon de jeu de M. le Dauphin.
Quand il s’y rend, il est accompagné d’un détachement, de gardes nationaux, de service au château. Quand son cortège était peu nombreux, il l’invite à entrer, avec lui, dans son parterre.
Dans son jardin à l’extrémité de la terrasse d’eau, on avait placé une volière, dans le milieu, pour faire plaisir à M. le Dauphin qui aimait les oiseaux. Au-dessous, il y avait des canards qu’il aimait beaucoup voir nager et barbotter dans un bassin.
La marquise de Tourzel organise, dans son appartement, des réceptions, l’après-midi ou le soir, pour M. le Dauphin avec des enfants de son âge.
Chaque jour, vers 7 heures, le docteur Brunier, médecin des Enfants de France, se rend dans la chambre, de M. le Dauphin, pour prendre de ses nouvelles.
M. le Dauphin porte très souvent l’uniforme de garde nationale. Il apprend aussi le maniement des armes avec un fusil miniature.
Le jeudi, on amène, M. le Dauphin, chez la marquise de Leyde, qui possède, au faubourg Saint-Germain, un bel hôtel avec un vaste jardin. Là, il retrouve des fleurs, l’air et la liberté, et aussi un ou deux enfants de son âge courent et jouent avec lui.
Chaque jour, M. le Dauphin passe, la matinée, chez l’abbé d’Avaux, son instituteur, qui a un logement au bout du jardin des Tuileries.
On enseigne à M. le Dauphin : la religion, l’écriture, l’histoire, l’arithmétique, la géographie et la botanique.
Aux Tuileries, étant trop jeune pour prendre son repas avec ses parents, sa soeur et sa tante, M. le Dauphin dîne, chez lui, à 12 heures.
La marquise de Tourzel, Gouvernante des Enfants de France, y assiste.
Fin novembre 1789, Marie Antoinette fait le reproche, à son fils, qu’à 4 ans, qu’il ne sait pas lire. Il lui répond qu’il saura lire pour ces étrennes. Apprenant qu’il n’a plus qu’un mois, il demande à l’abbé d’Avaux, de lui donner deux leçons par jour. Le 1er janvier 1790, il entre dans la chambre de sa mère, un livre à la main et le lit à haute voix.
Le désir de s’instruire et son aptitude sont tels que l’heure de l’étude ne sonne jamais assez promptement. Il lui arrive, quelque fois, de demander à son précepteur de prolonger sa leçon. Ayant entendu Marie Antoinette parler italien, il sollicite l’autorisation d’apprendre. Il y prend goût et mis tant d’ardeur qu’il est en état de lire « Télémaque » en italien, et converse avec sa mère.
Un jour, M. le Dauphin ne trouve pas son histoire de France pour lire avec son père. Louis XVI prend sur sa table son livre accoutumé, et y fait lire le jeune prince en lui disant : « Mon enfant, il y a des leçons pour nous dans cette histoire comme dans celle que tu lis tous les matins ; dans toutes les deux, il y a de bonnes intentions, de l’ingratitude et du malheur ! ».
M. le Dauphin choisit comme héros : Bayard parmi les français, et le grand Scipion parmi les romains.
A partir de juin 1790, date à laquelle son père est reçu comme ambassadeur de Grande Bretagne en France, le vicomte de Trenham, né en 1786, devient le compagnon de jeu de M. le Dauphin.
Maison de M. le Dauphin de France
Pour le service de M. le Dauphin, on compte 33 serviteurs qui sont sous l’autorité de la Gouvernante des Enfants de France.