Née le 13 mars 1753 à l'Hôtel de Toulouse à Paris
Décédée le 23 juin 1821 au château d'Issy Père : Louis Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre
Mère : Félicité d'Este, duchesse de Penthièvre Titres portés :
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Epouse le 5 avril 1769, en la chapelle du château de Versailles, Louis Philippe Joseph d'Orléans, duc de Chartres.
De ce mariage, naitront :
Le couple se sépare le 25 mai 1792, et le divorce sera définitif le 8 octobre 1793. |
Pendant le séjour de son époux à Londres, fin 1789 début 1790, la duchesse d’Orléans continue à résider au Palais Royal, et à vivre dans son intérieur. Parfois, elle rend visite à ses enfants qui résident au Pavillon Bellechasse, mais doit composer, alors, avec la comtesse de Genlis, gouverneur des enfants du duc d’Orléans, et son ancienne maîtresse.
Le 12 janvier 1790, la duchesse d’Orléans se rend à Châteauneuf sur Loire, où réside son père le duc de Penthièvre, accompagnée de la princesse de Lamballe.
Le 16 octobre 1790, la duchesse d’Orléans, rejoint, son père, à Amboise.
Le 10 février 1791, la duchesse d’Orléans va rejoindre son père au château d’Eu.
Le 2 avril 1791, la duchesse d’Orléans demande à la comtesse de Genlis de donner sa démission de sa charge de « gouverneur » de ses enfants. Elle la tient pour responsable de l’adhésion de son fils le duc de Chartres au club des jacobins. La comtesse de Genlis obtempère et démissionne.
Le 21 juin 1791, à 18 heures, le duc de Penthièvre et la duchesse d’Orléans, étant à Aumale, voient arriver la princesse de Lamballe. Elle leur annonce la fuite du Roi et de la Famille Royale.
Le 22 juin 1791, avant d’aller souper, le duc de Penthièvre et sa fille apprenne, officiellement, le départ du Roi par le maire, le procureur d’Eu et le district de Dieppe. Ils leur apprennent aussi qu’ils sont en état d’arrestation et consignés, et qu’ils sont chargés de veiller sur leurs personnes avec tous les égards qui leur sont dûs. Ils demeurent consignés au château d’Eu jusqu’au 12 juillet 1791, date à laquelle ils retrouvent la liberté.
Le 12 juillet 1791, la duchesse d’Orléans et son père quittent le château d’Eu.
En juillet 1791, la duchesse d’Orléans fait enlever les meubles qui lui appartiennent du Palais Royal, et les fait mettre à l’Hôtel de Toulouse.
La duchesse d’Orléans est très attachée au Roi Louis XVI et à la Famille Royale.
Le 12 janvier 1790, la duchesse d’Orléans se rend à Châteauneuf sur Loire, où réside son père le duc de Penthièvre, accompagnée de la princesse de Lamballe.
Le 16 octobre 1790, la duchesse d’Orléans, rejoint, son père, à Amboise.
Le 10 février 1791, la duchesse d’Orléans va rejoindre son père au château d’Eu.
Le 2 avril 1791, la duchesse d’Orléans demande à la comtesse de Genlis de donner sa démission de sa charge de « gouverneur » de ses enfants. Elle la tient pour responsable de l’adhésion de son fils le duc de Chartres au club des jacobins. La comtesse de Genlis obtempère et démissionne.
Le 21 juin 1791, à 18 heures, le duc de Penthièvre et la duchesse d’Orléans, étant à Aumale, voient arriver la princesse de Lamballe. Elle leur annonce la fuite du Roi et de la Famille Royale.
Le 22 juin 1791, avant d’aller souper, le duc de Penthièvre et sa fille apprenne, officiellement, le départ du Roi par le maire, le procureur d’Eu et le district de Dieppe. Ils leur apprennent aussi qu’ils sont en état d’arrestation et consignés, et qu’ils sont chargés de veiller sur leurs personnes avec tous les égards qui leur sont dûs. Ils demeurent consignés au château d’Eu jusqu’au 12 juillet 1791, date à laquelle ils retrouvent la liberté.
Le 12 juillet 1791, la duchesse d’Orléans et son père quittent le château d’Eu.
En juillet 1791, la duchesse d’Orléans fait enlever les meubles qui lui appartiennent du Palais Royal, et les fait mettre à l’Hôtel de Toulouse.
La duchesse d’Orléans est très attachée au Roi Louis XVI et à la Famille Royale.
La duchesse d’Orléans est arrêtée, le 4 avril 1793, et gardée à vue au château de Bizy.
Le 8 avril 1793, suite au décret pris la veille transférant les membres de la famille des Bourbon à Marseille, hors ceux du Temple, la duchesse d’Orléans fait habillement croire qu’elle était à l’agonie qui déclenche une nouvelle décision « La convention nationale décrète que la citoyenne Egalité sera gardée à vue chez elle, jusqu’au rétablissement de sa santé. »
Le 16 avril 1793, les biens de la duchesse d’Orléans sont confisqués.
Le 6 octobre 1793, la Convention nationale donne des ordres pour que l’on ramène la duchesse d’Orléans du château de Bizy à Paris pour y être incarcérée.
Elle est enfermée au Palais du Luxembourg, ancienne résidence du comte de Provence, devenu prison, avec une seule femme de chambre. Elle y retrouve de nombreux membres de la Cour comme le maréchal et la maréchale de Mouchy…
La duchesse douairière d’Orléans est transférée, le 14 septembre 1794, du Luxembourg à la maison « Belhomme », et obtient l’élargissement de ses fils le duc de Montpensier et le comte de Beaujolais qui étaient emprisonnés au Fort Saint-Jean à Marseille.
Le montant de sa pension est fixé à 3 000 livres par an ; la pension moyenne était de 1 000 livres par mois. Elle bénéficie d’un traitement de faveur.
Pour meubler son logement, elle fait appel à d’anciens serviteurs qui lui font parvenir ce dont elle a besoin : meubles, linges, vêtements… les maisons de son père ont été pillées, et du fait de son divorce, elle n’avait plus de droit sur les biens de feu son ex-époux.
Pendant son séjour à la maison Belhomme, la duchesse douairière d’Orléans fait la connaissance du conventionnel Jean-Marie Rouzel. Celui-ci n’est pas un régicide. Une forte amitié amoureuse se fera entre les deux, malgré qu’il soit marié. La duchesse douairière d’Orléans l’appellera « Bon Ami ».
Le conventionnel Jacques-Marie Rouzet obtient la mise en liberté, le 10 septembre 1795, de la duchesse d’Orléans, qu’il a rencontré durant son séjour à la maison Belhomme.
Le 10 septembre 1795, les comités de salut public et de sureté générale réunis sur le rapport fait par un membre de la situation de Louis Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, veuve d’Orléans ;
Considérant que Louise Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre n’a été privé de sa liberté et de la jouissance de ses biens que par simple mesure de sureté générale, et par l’effet des circonstances révolutionnaires qui ont provoqué sa détention ;
Qu’il n’a jamais existé aucune accusation contre ses principes, ses sentiments, et sa conduite toujours conformes à ce qu’on devait attendre d’une française soumise aux Lois de son pays ;
Considérant que le terme où la révolution est parvenue doit d‘autant plus disposer le gouvernement à tous les actes de justice qui peuvent se concilier avec la sureté, la tranquillité publique e le maintien des principes républicains que déjà les français, qui se sont assemblés, ont accepté avec enthousiasme la constitution destinées à faire leur bonheur ;
Considérant cette tranquillité, loin de pouvoir être altéré par la déclaration de pleine liberté d’une femme devenue encore plus intéressante par ses trop longues souffrances et par le détachement de sa santé serait consolidée, s’il en était besoin, par une belle application des principes ;
Considérant enfin que le décret du 22 messidor dernier a fait prévoir l’époque prochaine où les membres de la famille Bourbon restés en France, exempte de tous reproches, jouiraient de tous les droits de citoyens, et que le terme où est parvenue la négociation relative à la fille du dernier roi des français donne lieu de penser qu’aucunes convenances politiques ne sauraient être blessées par les actes de justice que la situation de Louise Marie Adélaïde de Penthièvre ;
Arrêtent quant à présent :
Que Louise Marie Adélaïde Bourbon-Penthièvre, veuve d’Orléans, jouira dès ce moment de sa pleine et entière liberté, avec faculté de se retirer à la maison d’Armainvilliers, ou à telle autre qu’elle jugera convenable.
N'ayant pas d’autres demeures en état, la duchesse douairière d’Orléans reste à la maison Belhomme. L’Hôtel de Toulouse, ancienne résidence parisienne de son père le feu duc de Penthièvre, est occupé par l’Imprimerie nationale.
Par décret du 28 juin 1797, on rend à la duchesse douairière d’Orléans les châteaux et domaines de Dreux, Amboise, Eu, Anet, Chanteloup, Sceaux, Château-Thierry, Bizy et Sorel qui faisaient de l’héritage de son père le duc de Penthièvre.
Le 28 juillet 1797, sur le rapport du député Vasse, sur la pétition de Louis Joseph de Bourbon-Conti et de celle de Marie Adélaïde de Penthièvre, veuve d’Orléans, réclamant la main levée du séquestre mis sur leurs biens, il est proposé d’accorder cette main levée et de leur rendre, avec la pleine et entière jouissance de ces biens, leurs droits de citoyen. Le Conseil des Cinq Cents adopte à l’unanimité cette proposition.
La duchesse douairière d’Orléans est expulsée vers l’Espagne, le 11 septembre 1797, par le décret du 5 septembre 1797 :
« Les décrets du 1er août et 17 septembre 1793 et 21 prairial an III, qui ordonnait l’expulsion des Bourbons, y compris la veuve d’Orléans et la confiscation de leurs biens seront exécutés et il est dérogé à toute disposition contraire. »
Le Directoire lui propose une rente de 100 000 livres par an qu’elle refuse à ce moment-là, mais qu’elle finira par accepter.
En Espagne, elle résidera à Sarruas, Figueras, Mahon et aux Baléares. Elle est accompagnée par sa belle-sœur la duchesse de Bourbon, et par son cousin le prince de Conti.
En Espagne, elle résidera à Sarruas, Figueras, Mahon et aux Baléares. Elle est accompagnée par sa belle-sœur la duchesse de Bourbon, et par son cousin le prince de Conti.
Le 28 juin 1814, la duchesse douairière d’Orléans, qui est aux baléares, s’embarque pour Marseille. Quatre jours plus tard, elle débarque à Marseille et prend la route de Paris.
Le 26 juillet 1814, elle arrive à Vichy où elle revoie Madame Royale, duchesse d’Angoulême, qui prend les eaux. Elles ne s’étaient pas vues depuis 1790. Avant son départ en 1795 pour Vienne, Madame Royale lui avait adressé une lettre.
Le 6 août 1814, la duchesse douairière d’Orléans arrive à Paris, et s’installe dans un hôtel meublé de la rue de la Grange-Batelier ; ne s’y plaisant pas, elle s’installe au palais de l’Archevêché, puis au Palais Royal et enfin à l’Hôtel de Nivernais, à Paris, rue de Tournon.
Par une ordonnance du 20 août 1814, Louis XVIII restitue, à la duchesse douairière d’Orléans, les biens qui n’ont pas été vendus ; il consent également le paiement de 10 ans d’arriérés de la rente de 100 000 livres accordée par le Directoire, mais versée de manière aléatoire.
Pendant les Cent jours, du 20 mars au 8 juillet 1815, la duchesse douairière d’Orléans ne quitte pas Paris, et reste à l’Hôtel de Nivernais, rue de Tournon, avec « Bon Ami ».
Elle effectue une démarche, auprès de l’Empereur Napoléon Ier, appuyée par la Reine Hortense et sur le conseil de sa belle-sœur la duchesse de Bourbon, afin d’obtenir une pension. Par décret du 28 mars 1815, l’Empereur lui accorde 200 000 livres l’an.
A son retour, le Roi Louis XVIII n’en tiendra pas rigueur à la duchesse douairière d’Orléans.
La duchesse douairière d’Orléans ne pourra pas récupérer l’Hôtel de Toulouse devenu le siège de la Banque de France.
Le 8 avril 1793, suite au décret pris la veille transférant les membres de la famille des Bourbon à Marseille, hors ceux du Temple, la duchesse d’Orléans fait habillement croire qu’elle était à l’agonie qui déclenche une nouvelle décision « La convention nationale décrète que la citoyenne Egalité sera gardée à vue chez elle, jusqu’au rétablissement de sa santé. »
Le 16 avril 1793, les biens de la duchesse d’Orléans sont confisqués.
Le 6 octobre 1793, la Convention nationale donne des ordres pour que l’on ramène la duchesse d’Orléans du château de Bizy à Paris pour y être incarcérée.
Elle est enfermée au Palais du Luxembourg, ancienne résidence du comte de Provence, devenu prison, avec une seule femme de chambre. Elle y retrouve de nombreux membres de la Cour comme le maréchal et la maréchale de Mouchy…
La duchesse douairière d’Orléans est transférée, le 14 septembre 1794, du Luxembourg à la maison « Belhomme », et obtient l’élargissement de ses fils le duc de Montpensier et le comte de Beaujolais qui étaient emprisonnés au Fort Saint-Jean à Marseille.
Le montant de sa pension est fixé à 3 000 livres par an ; la pension moyenne était de 1 000 livres par mois. Elle bénéficie d’un traitement de faveur.
Pour meubler son logement, elle fait appel à d’anciens serviteurs qui lui font parvenir ce dont elle a besoin : meubles, linges, vêtements… les maisons de son père ont été pillées, et du fait de son divorce, elle n’avait plus de droit sur les biens de feu son ex-époux.
Pendant son séjour à la maison Belhomme, la duchesse douairière d’Orléans fait la connaissance du conventionnel Jean-Marie Rouzel. Celui-ci n’est pas un régicide. Une forte amitié amoureuse se fera entre les deux, malgré qu’il soit marié. La duchesse douairière d’Orléans l’appellera « Bon Ami ».
Le conventionnel Jacques-Marie Rouzet obtient la mise en liberté, le 10 septembre 1795, de la duchesse d’Orléans, qu’il a rencontré durant son séjour à la maison Belhomme.
Le 10 septembre 1795, les comités de salut public et de sureté générale réunis sur le rapport fait par un membre de la situation de Louis Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, veuve d’Orléans ;
Considérant que Louise Marie Adélaïde de Bourbon-Penthièvre n’a été privé de sa liberté et de la jouissance de ses biens que par simple mesure de sureté générale, et par l’effet des circonstances révolutionnaires qui ont provoqué sa détention ;
Qu’il n’a jamais existé aucune accusation contre ses principes, ses sentiments, et sa conduite toujours conformes à ce qu’on devait attendre d’une française soumise aux Lois de son pays ;
Considérant que le terme où la révolution est parvenue doit d‘autant plus disposer le gouvernement à tous les actes de justice qui peuvent se concilier avec la sureté, la tranquillité publique e le maintien des principes républicains que déjà les français, qui se sont assemblés, ont accepté avec enthousiasme la constitution destinées à faire leur bonheur ;
Considérant cette tranquillité, loin de pouvoir être altéré par la déclaration de pleine liberté d’une femme devenue encore plus intéressante par ses trop longues souffrances et par le détachement de sa santé serait consolidée, s’il en était besoin, par une belle application des principes ;
Considérant enfin que le décret du 22 messidor dernier a fait prévoir l’époque prochaine où les membres de la famille Bourbon restés en France, exempte de tous reproches, jouiraient de tous les droits de citoyens, et que le terme où est parvenue la négociation relative à la fille du dernier roi des français donne lieu de penser qu’aucunes convenances politiques ne sauraient être blessées par les actes de justice que la situation de Louise Marie Adélaïde de Penthièvre ;
Arrêtent quant à présent :
Que Louise Marie Adélaïde Bourbon-Penthièvre, veuve d’Orléans, jouira dès ce moment de sa pleine et entière liberté, avec faculté de se retirer à la maison d’Armainvilliers, ou à telle autre qu’elle jugera convenable.
N'ayant pas d’autres demeures en état, la duchesse douairière d’Orléans reste à la maison Belhomme. L’Hôtel de Toulouse, ancienne résidence parisienne de son père le feu duc de Penthièvre, est occupé par l’Imprimerie nationale.
Par décret du 28 juin 1797, on rend à la duchesse douairière d’Orléans les châteaux et domaines de Dreux, Amboise, Eu, Anet, Chanteloup, Sceaux, Château-Thierry, Bizy et Sorel qui faisaient de l’héritage de son père le duc de Penthièvre.
Le 28 juillet 1797, sur le rapport du député Vasse, sur la pétition de Louis Joseph de Bourbon-Conti et de celle de Marie Adélaïde de Penthièvre, veuve d’Orléans, réclamant la main levée du séquestre mis sur leurs biens, il est proposé d’accorder cette main levée et de leur rendre, avec la pleine et entière jouissance de ces biens, leurs droits de citoyen. Le Conseil des Cinq Cents adopte à l’unanimité cette proposition.
La duchesse douairière d’Orléans est expulsée vers l’Espagne, le 11 septembre 1797, par le décret du 5 septembre 1797 :
« Les décrets du 1er août et 17 septembre 1793 et 21 prairial an III, qui ordonnait l’expulsion des Bourbons, y compris la veuve d’Orléans et la confiscation de leurs biens seront exécutés et il est dérogé à toute disposition contraire. »
Le Directoire lui propose une rente de 100 000 livres par an qu’elle refuse à ce moment-là, mais qu’elle finira par accepter.
En Espagne, elle résidera à Sarruas, Figueras, Mahon et aux Baléares. Elle est accompagnée par sa belle-sœur la duchesse de Bourbon, et par son cousin le prince de Conti.
En Espagne, elle résidera à Sarruas, Figueras, Mahon et aux Baléares. Elle est accompagnée par sa belle-sœur la duchesse de Bourbon, et par son cousin le prince de Conti.
Le 28 juin 1814, la duchesse douairière d’Orléans, qui est aux baléares, s’embarque pour Marseille. Quatre jours plus tard, elle débarque à Marseille et prend la route de Paris.
Le 26 juillet 1814, elle arrive à Vichy où elle revoie Madame Royale, duchesse d’Angoulême, qui prend les eaux. Elles ne s’étaient pas vues depuis 1790. Avant son départ en 1795 pour Vienne, Madame Royale lui avait adressé une lettre.
Le 6 août 1814, la duchesse douairière d’Orléans arrive à Paris, et s’installe dans un hôtel meublé de la rue de la Grange-Batelier ; ne s’y plaisant pas, elle s’installe au palais de l’Archevêché, puis au Palais Royal et enfin à l’Hôtel de Nivernais, à Paris, rue de Tournon.
Par une ordonnance du 20 août 1814, Louis XVIII restitue, à la duchesse douairière d’Orléans, les biens qui n’ont pas été vendus ; il consent également le paiement de 10 ans d’arriérés de la rente de 100 000 livres accordée par le Directoire, mais versée de manière aléatoire.
Pendant les Cent jours, du 20 mars au 8 juillet 1815, la duchesse douairière d’Orléans ne quitte pas Paris, et reste à l’Hôtel de Nivernais, rue de Tournon, avec « Bon Ami ».
Elle effectue une démarche, auprès de l’Empereur Napoléon Ier, appuyée par la Reine Hortense et sur le conseil de sa belle-sœur la duchesse de Bourbon, afin d’obtenir une pension. Par décret du 28 mars 1815, l’Empereur lui accorde 200 000 livres l’an.
A son retour, le Roi Louis XVIII n’en tiendra pas rigueur à la duchesse douairière d’Orléans.
La duchesse douairière d’Orléans ne pourra pas récupérer l’Hôtel de Toulouse devenu le siège de la Banque de France.
Le 19 septembre 1816, la duchesse douairière vient poser la première pierre de la future chapelle Saint-Louis à Dreux, lors d’une cérémonie solennelle. Celle-ci est destiné à accueillir les restes de sa famille qui avaient été déposés en la collégiale Saint-Etienne de Dreux le 25 novembre 1783 et qui avaient violé le 29 septembre 1793.
La duchesse douairière d’Orléans rachète, en 1817, au général La Suire le château de Bizy que ce dernier avait acquis en 1805.
Jacques Marie Rouzet, ancien conventionnel devenu comte de Folmont, meurt, le 25 octobre 1820, à Paris, âgé de 77 ans. Il est inhumé dans la chapelle Saint-Louis de Dreux.
En mai 1821, on diagnostique à la duchesse douairière d’Orléans un cancer du sein, mal identique à celui de la Reine Anne d’Autriche.
Le 14 juin 1821, elle reçoit les derniers sacrements par les mains de Mgr de La Fare, archevêque de Sens, ancien évêque de Nancy qui avait prononcé le sermon à la messe d’ouverture des Etats Généraux le 4 mai 1789.
Elle meurt le 23 juin 1821 au château d’Ivry. Sur ordre du Roi Louis XVIII, et à la demande de son fils le duc d’Orléans, sa dépouille reçoit les honneurs d’une princesse royale, alors qu’elle n’était que princesse du sang.
Elle est inhumée dans la chapelle Saint-Louis de Dreux, où repose déjà « Bon Ami ». Les deux tombes sont côte à côte.
Le 14 juin 1821, elle reçoit les derniers sacrements par les mains de Mgr de La Fare, archevêque de Sens, ancien évêque de Nancy qui avait prononcé le sermon à la messe d’ouverture des Etats Généraux le 4 mai 1789.
Elle meurt le 23 juin 1821 au château d’Ivry. Sur ordre du Roi Louis XVIII, et à la demande de son fils le duc d’Orléans, sa dépouille reçoit les honneurs d’une princesse royale, alors qu’elle n’était que princesse du sang.
Elle est inhumée dans la chapelle Saint-Louis de Dreux, où repose déjà « Bon Ami ». Les deux tombes sont côte à côte.