Cour du Roi au château des Tuileries
du 6 octobre 1789 au 10 août 1792
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Vie de cour pour le mois de mars 1791

Mardi 1er mars 1791

​Le comte de Narbonne arrive d’Arnay-le-Duc où Mesdames sont restées dans l’attente de décisions. Il est porteur d’une lettre pour le Roi.
​Le duc de Villequier et le marquis de Duras, premiers gentilshommes de la chambre du Roi, publient une lettre, en réponse à l’ordre du jour du 28 février du marquis de La Fayette, dans laquelle, ils avouent qu’ils ont cru nécessaire d’ajouter à la sécurité de la Famille Royale par la réunion d’hommes munis d’armes cachées.

Mercredi 2 mars 1791

​M. de La Porte, intendant de la Liste Civile, demande confirmation des consignes au Roi :
« Les demandes sont bien claires, Mirabeau veut avoir un revenu assuré pour l’avenir, soit en rentes viagères constituées sur le Trésor Public, soit en un immeuble. Je suis convaincu que c’est le seul homme qui, dans les circonstances actuelles, qui sont très critiques, puisse utilement servir Votre Majesté. »
Le comte de Narbonne repart pour Arnay-le Duc avec le décret de l’Assemblée nationale permettant à Mesdames de continuer leur route.
​Louis XVI donne, 30 000 livres, à Marie Antoinette.

Jeudi 3 mars 1791

​Après 11 jours de captivité, durant laquelle elles ont reçu des visites dont celle du marquis de Damas d’Antigny, Mesdames quittent Arnay-le-Duc. Elles ont joué au tric-trac et au piquet avec le curé d’Arnay.

Vendredi 4 mars 1791

​Louis XVI tombe malade d’un catarrhe, accompagné de fièvre et de crachements de sang.
Dans le Journal de Paris, on publie l’article suivant :
« Le Roi a confié le commandement de sa Maison à M. de La Fayette.
Ce Commandant Général de la Garde Nationale a donné les ordres les plus précis aux deux Chefs de la Domesticité du Roi pour que l’ordre et la décence fussent maintenu par eux et par leurs subordonnées dans l’intérieur du château des Tuileries ».

Dimanche 6 mars 1791

​Louis XVI prend de l’émétique. Il assiste à la messe dans son lit. Il se lèvre et s’habille après jusqu’à l’ordre.

Lundi 7 mars 1791

​Louis XVI se lève, quelques heures, dans l’après-midi.
​Dans le Journal de Paris, suite à l’article paru dans le même journal le 4 mars, le marquis de La Fayette dément cette pseudo nomination, et répond à la lettre des premiers gentilshommes de la chambre du Roi.

Mardi 8 mars 1791

BULLETIN DE SANTE DU ROI
Depuis le vendredi 4 mars, Louis XVI s’est senti atteint d’un catharre avec des mouvements de frisson et de fièvre ; elle s’est déclarée plus manifestement le dimanche 6 mars au matin. La langue chargée et le dégoût annoncent des humeurs dans les premières voies, que plusieurs digestions troublées doivent faire soupçonner. On a donné un vomitif dont l’effet est facile et favorable. Néanmoins, la toux, l’enrouement et la fièvre ont continué. Ce matin, ces mêmes symptômes subsistent : le Roi a toussé fréquemment pendant la nuit, et a eu fort peu de sommeil.
Signé par Le Monnier, La Servolle, Vicq d’Azyr, Andouillé
Louis XVI passe dans son lit presque toute la journée.
Photo

Mardi 9 mars 1791

​BULLETIN DE SANTE DU ROI lu à l’ouverture de la séance de l’Assemblée nationale
La fièvre, la toux âcre et les autres symptômes du catharre ont continué hier jusqu’à 16 heures. Dans cet intervalle, le Roi a craché trois fois du sang. Les évacuations ont été bileuses, brutes et glaineuses, les urines rares et foncées. Le redoublement a commencé à 20 heures par une augmentation d’enrouement et de chaleur à la gorge ; la nuit a été souvent interrompue par la toux, les autres symptômes sont un peu diminués.
Signé par Le Monnier, La Servolle, Vicq d’Azyr, Andouillé et Lousteneau.
​L’Assemblée nationale arrête qu’une députation irait tous les jours au soir prendre des informations sur la santé du Roi. Louis XVI est touché, si elle était témoin de l’intérêt tendre avec lequel les représentants de la Nation demandent et reçoivent les nouvelles de sa santé.
​Louis XVI assiste aux Cendres dans son lit.

Jeudi 10 mars 1791

​LBULLETIN DE SANTE DU ROI à 8 heures du matin
Il est lu en début de séance de l’Assemblée nationale.
La fièvre a eu le même cours hier, mais elle a été moins vive : la rémission a été entre 3 et 4 heures, et le redoublement a commencé à 7 heures. Tous les symptômes de la gorge ont été moindres ; cependant il a paru dans plusieurs crachats.
Ce sang, au reste, vient manifestement de la gorge, et nullement de la poitrine qui s’est maintenue assez libre. La bile a coulé avec plus de facilité, les urines sont toujours rares et foncées. La nuit a été tranquille. Ce matin, la fièvre est modérée.
Signé par Le Monnier, Le Servolle, Vicq d’Azyr, Andouillé et Lousteneau
​Louis XVI prend pour la seconde fois de l’émétique, et se lève l’après-midi.

Vendredi 11 mars 1791

​BULLETIN DE SANTE DU ROI lu à l’ouverture de la séance de l’Assemblée nationale
L’état de santé de la fièvre a déterminé hier matin à donner un grain de tartre émétique en lavage, lequel a procuré des évacuations copieuses par les vomissements et les selles : elles ont été faciles, étant beaucoup soulagées. Le reste de la journée a été assez calme ; il n’y a point eu de toux âcre, ni de sang dans les crachats. Le redoublement a commencé à 21 heures. La nuit a été tranquille. Au réveil, le pouls est encore fréquent ; mais il est souple les urines sont toujours foncées et peu abondantes.
Signé par Le Monnier, La Servolle, Vicq d’azyr, Andouillé et Lousteneau.
​Louis XVI se lève, une bonne partie de l’après-midi, jusqu’au soir.

Samedi 12 mars 1791

​BULLETIN DE SANTE DU ROI lu à l’ouverture de la séance de l’Assemblée nationale
La fièvre a diminué hier sensiblement ; il n’y a pas eu de redoublement le soir. Le Roi a été levé pendant plusieurs heures de la journée. La toux a été rare ; les crachats mûrs er cuits. La bile a coulé avec facilité ; les urines sont toujours chargées et en petite quantité ; le sommeil de cette nuit a été souvent interrompu par la toux.
Signé par Le Monnier, La Servolle, Vicq d’Azyr, Andouillé et Lousteneau
Les applaudissements ont retenti dans toutes les parties de la salle.

​Louis XVI avait demandé à M. de la Chapelle de protéger les reliques de la Saint-Chapelle.
M. de la Chapelle fait le transfère, ce jour, des reliques à la Basilique Saint-Denis.
​M. de Laporte, intendant de la Liste Civile, rapporte, à Louis XVI, son entrevue, de la veille, avec le comte de Mirabeau, qu’il avait autorisé.
M. de Laporte avait ouvert la conférence en disant qu’il était persuadé que M. de Mirabeau, par ses talents, par la force de son caractère et par ses principes monarchiques, est plus que ce soit, et peut-être le seul qui pût rendre des services importants au Roi et à la Monarchie.
Il résume ensuite le plan proposé par le comte de Mirabeau, qui a compris que rien ne sera possible tant que le Roi et sa famille resteront prisonniers aux Tuileries, d’où une nécessité de faire sortir Leurs Majestés de Paris. Tant qu’elles resteront dans cette ville, il sera impossible de rétablir l’ordre.
Le comte de Mirabeau conclut par reconnaître ses erreurs de jeunesse et qu’il faut rétablir l’ordre.
Photo
M. de Laporte, intendant de la Liste Civile
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comte de Mirabeau

Dimanche 13 mars 1791

BULLETIN DE SANTE DU ROI lu à l’ouverture de la séance de l’Assemblée nationale
Deux heures de sommeil et une bonne matinée ont réparé hier le défaut de la nuit ; l’enrouement a continué avec quelques quintes de toux gutturale ; la bile a coulé ; les urines ont été plus abondantes et plus claires ; la nuit a été bonne, à quelques moments de toux près, qui n’ont point interrompu le sommeil. Les urines de la nuit et du matin sont dans l’état naturel.
Signé par Le Monnier, La Servolle, Vicq d’Azyr, Andouillé et Lousteneau.
Les médecins annoncent la convalescence du Roi.
​Louis XVI se lève après la messe.
​Pour éviter de prêter serment, l’abbé Lenfant, confesseur du Roi, refuse de prêcher à la Cour.
Photo
abbé Lenfant, confesseur du Roi depuis le 9 janvier 1791
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abbé Hébert

​Après le retrait de l’abbé Lenfant, le 13 mars 1791, l’abbé Hébert devient le confesseur de Louis XVI.

Lundi 14 mars 1791

​BULLETIN DE SANTE DU ROI lu à l’ouverture de la séance de l’Assemblée nationale
Le mieux s’est soutenu hier toute la journée : la toux a été plus rare, et l’enrouement est diminué ; l’appétit commence à revenir. Les évacuations ont été naturelles et faciles, et dans de justes proportions. La nuit a été bonne. Ce matin, les urines sont abondantes et de bonne qualité.
Signé par Le Monnier, La Servolle, Vicq d’Azyr, Andouillé et Lousteneau.
​Arrêté pris par le corps municipal de Paris, tous les citoyens sont invités à illuminer, le 17 et le 20, les façades de leurs maisons.

Ils sont prévenus en même temps qu’il serait chanté le 20, à 16 heures, un Te Deum dans l’église épiscopale et métropolitaine, en actions de grâces de l’heureuse convalescence du Roi.

Mardi 15 mars 1791

​BULLETIN DE SANTE DU ROI lu à l’ouverture de la séance de l’Assemblée nationale
Le même état se soutient ; la nuit a été très bonne, l’enrouement subsiste, et la gorge continue d’être embarrassée.
Signé par Le Monnier, La Servolle, Vicq d’Azyr, Andouillé, Lousteneau.
​Louis XVI se lève et s’habille à 10 heures. Il descend dans les cabinets, et se promène dans la galerie.
Le Roi fait dire qu’il était très sensible aux marques d’attachement et d’intérêt que lui donnait l’Assemblée nationale, et qu’il espérait être bientôt en état de lui répondre lui-même.

Mercredi 16 mars 1791

​BULLETIN DE SANTE DU ROI lu à l’ouverture de la séance de l’Assemblée nationale –dernier bulletin
L’état du Roi est toujours satisfaisant. L’enrouement subsiste encore. Le petit lait que le Roi prend depuis quelques jours, entretient le ventre libre. Le Roi sera purgé incessamment.
Signé par Le Monnier, La Servolle, Vicq d’azyr, Andouillé et Lousteneau.
​Louis XVI se lève et s’habille. Il se promène, le matin, dans ses appartements.

Durant la maladie du Roi, la duchesse d’Orléans va deux fois par jour aux Tuileries pour s’informer de sa santé. On dit que le duc d’Orléans se contente des nouvelles qu’il reçoit par la voix publique.
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Marie Adélaïde de Bourbon, duchesse d'Orléans

Jeudi 17 mars 1791

​Louis XVI prend médecine.
Sur l’invitation du corps municipal, les façades des maisons ont été illuminées du fait du rétablissement de la santé du Roi.
Après le départ de l’abbé Madier, le 19 février 1791, avec Mesdames, qui la confessait depuis l’âge de 9 ans, Mme Elisabeth a choisi l’abbé Edgeworth de Firmont. Leur première rencontre pour une confession a lieu ce jour.

Vendredi 18 mars 1791

​La messe est dite chez le Roi. Le soir, Louis XVI se couche en public.
​Louis XVI donne, 10 000 livres, à Marie Antoinette, pour des charités à Fontainebleau.

Dimanche 20 mars 1791

​La santé du Roi est entièrement rétablie. Louis XVI a paru en public, et a entendu la messe dans la chapelle des Tuileries. Les habitants ont donné des témoignages de leur joie à cette occasion.
Les médecins conseillent, au Roi, d’aller, pendant sa convalescence, prendre l’air à la campagne. Depuis plus de 6 mois, il ne fait d’autre exercice que d’aller le long de la terrasse de la rivière voire son fils.
On fait chanter un Te deum dans l’église épiscopale et métropolitaine, en action de grâces du prompt rétablissement de la santé du Roi. Cette cérémonie a eu lieu au bruit d’une nombreuse artillerie. Lorsque l’on a entonné la prière ordinaire pour le Roi, les cris de « vive le Roi » ont retenti. C’est un prêtre jureur qui officie. Elle est suivie d’une illumination générale.
Les habitants de Paris ont donné des témoignages de leur joie à cette occasion.

Mercredi 23 mars 1791

​Louis XVI prend médecine et entend la messe chez lui.

Vendredi 25 mars 1791

​M. de Septeuil, trésorier général de la Liste Civile, donne, 30 000 livres, au Roi.
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Dimanche 27 mars 1791

Le comte Oraczewski, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du Roi et de la République de Pologne, a eu une audience particulière de Louis XVI, pendant laquelle il a remis sa lettre de créance.
Il a été conduit à cette audience ainsi qu’à celles de la Reine et de la Famille Royale par M. de la Garenne, introducteur des Ambassadeurs ; M. de Séqueville, secrétaire ordinaire du Roi pour la conduite des ambassadeurs, précédait.

Lundi 28 mars 1791

Une députation de la municipalité de Paris a été complimentée le Roi sur son rétablissement.

Mercredi 30 mars 1791

​Marie Antoinette a fait faire à Mme Eloffe, marchande de mode, des reprises à un manteau de limon-batiste.
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Jeudi 31 mars 1791

​M. de Chamilly, premier valet de chambre du Roi, donne, au Roi, 37 896 livres qui est le reste du quartier de janvier 1790.

​Le comte de Durfort de Boissière est envoyé, par Louis XVI et Marie Antoinette, après de M. le comte d’Artois, pour lui faire connaître leur situation. Il le rencontre à Vérone.

​La Cour fait ses dispositions, pour passer au château de Saint-Cloud, les premiers jours de printemps. Tous les préparatifs sont publics. La faction jacobine fait courir le bruit que ce voyage cachait un projet d’émigration de la Famille Royale. On va jusqu’à dire que la maladie du Roi n’était feinte pour prétexter la nécessité d’un changement d’air et favoriser à la Famille Royale les moyens de fuir.
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