Cour du Roi
au château des Tuileries
du 6 octobre 1789 au 10 août 1792
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Vie de Cour pour l'année 1791


Janvier 1791

Samedi 1er janvier
Louis XVI et Marie Antoinette ont reçu les hommages de la Famille Royale, de la Cour, de la municipalité de Paris et de la garde nationale de Paris. La députation de la municipalité, accompagnée de celle de la garde nationale, est conduite chez le Roi et chez la reine par les officiers des Cérémonies.
Vers midi, le Roi, accompagné de Monsieur, et précédé des chevaliers, commandeurs et officiers de l’Ordre du Saint-Esprit, marchant processionnellement, et portant, ainsi que Louis XVI, l’habit de l’Ordre, s’est rendu à la Chapelle du château des Tuileries, où il entend la grand’messe chanter par sa Musique, et célébrée par Mgr de Roquelaure, évêque de Senlis et premier aumônier du Roi. La Reine et la Famille Royale y ont assisté dans la tribune. Mme Stanislas de Clermont-Tonnerre a fait la quête.
C’est la dernière fois que les chevaliers du Saint-Esprit s’assemblent.
Louis XVI et Marie Antoinette soupent au Grand Couvert.
Dimanche 23 janvier
La Cour prend le deuil, pour huit jours, à l’occasion de la mort de la duchesse de Modène.

Février 1791

Des brigands, en nombre, se sont portés dernièrement à Chantilly, terre appartenant à la Maison de Condé. Ils ont détruits le gibier, et causés de grands ravages, après avoir abattu un pan de mur où ils se sont introduits. La viande des animaux tués en cette occasion ont été publiquement rendue à Paris. Sans la fermeté des gardiens de la ménagerie, les dégâts auraient été plus considérables, quoiqu’ils soient déjà de nature à n’être réparés qu’avec de grands frais.
Vendredi 18 février
Retour de Mesdames dans leur château de Bellevue.
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château de Bellevue
Dimanche 20 février
Le Roi informe par lettre l’Assemblée nationale du départ de ses tantes.
Mercredi 23 février
L’incident de la veille a donné lieu, de la part du ministre de l’Intérieur, d’adresser, aux administrateurs du département de paris, une lettre relative aux besoins de rétablir la tranquillité dans la Capitale.
Jeudi 24 février
Le soir, sur la réponse de l’Assemblée nationale, qui déclare qu’il n’y a pas lieu de délibérer sur l’arrestation de Mesdames, et renvoie l’affaire au Roi, le peuple s’attroupe aux Tuileries, sous les fenêtres du château, dans l’intention de prier le Roi de rappeler ses tantes.

La garde nationale s’est rendue insensiblement maîtresse des Tuileries, et a fait retirer la foule.

Les mêmes précautions sont prises par rapport au Palais Royal, qui vers 21 heures est investi par une garde nombreuse.
Samedi 12 au vendredi 18 février
Mesdames résident au pavillon de Marsan aux Tuileries et font leurs adieux au Roi, à la Reine et à la Famille Royale.
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Mardi 15 février
La comtesse du Barry, informée que les objets précieux qu’on lui a volés à Louveciennes, étaient à Londres, est partie pour aller à la recherche des voleurs qui en ont exposé quelques uns en vente.

Samedi 19 février
A 22 heures, Mesdames quittent précipitamment le château de Bellevue à l’approche d’une foule ayant eu vent de leur projet de départ.
Mardi 22 février
Vers 18 heures, un attroupement se forme autour du palais du Luxembourg, résidence de Monsieur. Certains croient que Monsieur se dispose à partir aussi.
Monsieur apparaît en haut du vaste escalier et s’adresse au peuple. Il leur dit que non seulement il ne pense pas à s’éloigner de Paris, mais qu’il ne quittera jamais ses concitoyens. Il ajoute qu’il a déjà manifesté son attachement à la constitution, et qu’il mourrait plutôt que de se séparer de la personne du Roi. Cette assurance a paru calmer le peuple.
Lorsque Monsieur est sorti ensuite pour se rendre avec Madame aux Tuileries, ce même peuple les accompagne chez le Roi.
Vers 22 heures, Monsieur et Madame regagne le Luxembourg.

Mesdames sont arrêtées par la municipalité d’Arnay-le-Duc.
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Madame Adélaïde, tante du Roi
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Madame Victoire, tante du Roi
Lundi 28 février : Journée des chevaliers du Poignard
Le soir, le bruit se répand parmi la garde nationale de service au château des Tuileries, que les appartements du Roi sont remplis de personnes armées de pistolets et même de poignards ; que ces personnes ne se cachent même pas cet appareil d’hostilité ; si contraire, non seulement au bon ordre, mais encore à la sûreté publique, en y donnant pour motif leur zèle pour la défense du Roi. Ce bruit se trouvant fortifié par l’affluence extraordinaire qui s’était rendu au château dans la soirée, et dans laquelle on a distingué des hommes très connus pour être ennemis de la révolution, occasionne dans la garde nationale une effervescence qui fait craindre quelques excès malgré les efforts des officiers pour calmer ces mouvements.
M. de Gouvion, s’est rendu chez le Roi, et lui fait part de cette disposition en lui disant « qu’il ne pouvait pas répondre des suites, si Sa Majesté ne faisait pas déposer tous les armes à ceux qui en étaient munis. Louis XVI sort de son cabinet, et dit aux personnes qui se trouvent dans l’Appartement, qu’il sait que plusieurs d’entre elles portent sur elles des armes cachées ; qu’il rend justice à leurs intentions, mais que ce zèle est aussi imprudent que superflu, et qu’il ne peut rien craindre au milieu des citoyens soldats dont il est environné. En conséquence, Louis XVI requit tous ceux qui avaient des armes de les lui remettre sur le champ pour calmer les inquiétudes que cela avait occasionnés. Aussitôt un grand nombre des assistants déposent sur une commode des pistolets, et quelques uns, des espèces de poignards, et tous se retirent successivement. Comme on en soupçonne plusieurs de n’avoir pas remis les armes qu’ils avaient sur eux, on les fouille à mesure qu’ils passent devant la garde nationale qui garnisse les issues.

Mars 1791

Les ducs de Duras et de Villequier publient une lettre dans laquelle, ils avouent qu’ils ont cru nécessaire d’ajouter à la sécurité de la Famille Royale par la réunion d’hommes munis d’armes cachées. Le marquis de La Fayette répond à cette lettre en condamnant cette action. Le duc de Villequier lui répond que l’usage que le premier gentilhomme de la chambre du Roi répond du Roi.
Dimanche 3 mars
Mesdames reprennent leur route pour Rome.
Dimanche 6 mars
Le marquis de Noailles, ambassadeur auprès de la Cour d’Autriche, a eu l’honneur de prendre congés du Roi pour retourner à Vienne. Il a été présenté par le comte de Montmorin, ministre et secrétaire d’état aux affaires étrangères.
Vendredi 1er mars
Le comte de Narbonne arrive d’Arnay-le-Duc où Mesdames sont restées dans l’attente de décisions. Il est porteur d’une lettre pour le Roi.
Samedi 2 mars
Le comte de Narbonne repart pour Arnay-le Duc avec le décret de l’Assemblée nationale permettant à Mesdames de continuer leur route.

M. de Sainte-Croix, ci-devant ministre plénipotentiaire du Roi auprès du prince-évêque de Liège, nommé pour résider, en la même qualité auprès du Roi et de la République de Pologne, et M. de Ternant, nommé plénipotentiaire auprès des Etats-Unis d’Amérique, ont eu l’honneur de faire leurs remerciements au Roi et présentés par le comte de Montmorin, ministre et secrétaire d’état aux affaires étrangères.
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MALADIE DU ROI - BULLETINS DE SANTE

Mercredi 9 mars
La fièvre, la toux âcre et les autres symptômes du catharre ont continué hier jusqu’à 16 heures. Dans cet intervalle, le Roi a craché trois fois du sang. Les évacuations ont été bileuses, brutes et glaineuses, les urines rares et foncées. Le redoublement a commencé à 20 heures par une augmentation d’enrouement et de chaleur à la gorge ; la nuit a été souvent interrompue par la toux, les autres symptômes sont un peu diminués.

L’Assemblée nationale arrête qu’une députation irait tous les jours au soir prendre des informations sur la santé du Roi. Louis XVI est touché, si elle était témoin de l’intérêt tendre avec lequel les représentants de la Nation demandent et reçoivent les nouvelles de sa santé.

Jeudi 10 mars
Il est lu en début de séance de l’Assemblée nationale.
« la fièvre a eu le même cours hier, mais elle a été moins vive : la rémission a été entre 3 et 4 heures, et le redoublement a commencé à 7 heures. Tous les symptômes de la gorge ont été moindres ; cependant il a paru dans plusieurs crachats.
Ce sang, au reste, vient manifestement de la gorge, et nullement de la poitrine qui s’est maintenue assez libre. La bile a coulé avec plus de facilité, les urines sont toujours rares et foncées. La nuit a été tranquille. Ce matin, la fièvre est modérée. »

Vendredi 11 mars
L’état de santé de la fièvre a déterminé hier matin à donner un grain de tartre émétique en lavage, lequel a procuré des évacuations copieuses par les vomissements et les selles : elles ont été  faciles, étant beaucoup soulagées. Le reste de la journée a été assez calme ; il n’y a point eu de toux âcre, ni de sang dans les crachats. Le redoublement a commencé à 21 heures. La nuit a été tranquille. Au réveil, le pouls est encore fréquent ; mais il est souple les urines sont toujours foncées et peu abondantes.

Samedi 12 mars
Le Roi se trouve beaucoup mieux et a passé une bonne nuit. Son rétablissement est prochain.

Dimanche 13 mars
Les médecins annoncent la convalescence du Roi.

Lundi 14 mars
Arrêté pris par le corps municipal de Paris, tous les citoyens sont invités à illuminer, le 17 et le 20, les façades de leurs maisons.
Ils sont prévenus en même temps qu’il serait chanté le 20, à 16 heures, un Te Deum dans l’église épiscopale et  métropolitaine, en actions de grâces de l’heureuse convalescence du Roi.


Mardi 15 mars
La nuit a été très bonne, il reste cependant encore un peu d’enrouement.

Jeudi 17 mars
Sur l’invitation du corps municipal, les façades des maisons ont été illuminées du fait du rétablissement de la santé du Roi.

Dimanche 20 mars
La santé du Roi est entièrement rétablie. Louis XVI a paru en public, et a entendu la messe dans la chapelle des Tuileries. Les habitants ont donné des témoignages de leur joie à cette occasion.
On fait chanter un Te deum dans l’église épiscopale et métropolitaine, en action de grâces du prompt rétablissement de la santé du Roi. Cette cérémonie a eu lieu au bruit d’une nombreuse artillerie. Lorsque l’on a entonné la prière ordinaire pour le Roi, les cris de « vive le Roi » ont retenti. Elle est suivie d’une illumination générale.


Mardi 29 mars
Une députation de la municipalité de Paris a été complimenté le Roi sur on rétablissement.

Dimanche 27 mars
Le comte Oraczewski, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du Roi et de la République de Pologne, a eu une audience particulière de Louis XVI, pendant laquelle il a remis sa lettre de créance.
Il a été conduit à cette audience ainsi qu’à celles de la Reine et de la Famille Royale par M. de la Garenne, introducteur des Ambassadeurs ; M. de Séqueville, secrétaire ordinaire du Roi pour la conduite des ambassadeurs, précédait.

Avril 1791

Lundi 18 avril
Au sortir de la messe, à 12 heures, Louis XVI et Marie Antoinette montent en carrosse pour se rendre à Saint-Coud, pour y passer Pâques. Marie Antoinette, Mgr le Dauphin, Madame Royale et Mme Elisabeth remplissent la voiture du Roi. A l’instant une fermentation éclate dans les cours, on ferme les grilles. Le carrosse du Roi est entouré. On saisit les brides des chevaux. Le maire de Paris, Bailly, et le commandant général, le marquis de La Fayette, veulent ordonner d’ouvrir le passage. La garde nationale s’y refuse et désobéit. Le marquis de La Fayette lui reproche sa rébellion et reste témoin inutile de son impuissance. Ne pouvant concevoir ni qu’on ose de contrainte envers lui, et trop éloigné par sa douceur naturelle de désirer que la force lui ouvre le passage, Louis XVI attend 1h30 dans sa voiture, au milieu des cours, l’issue de cet affreux moment. Le maire et le commandant général représentent à la garde nationale qu’elle viole la liberté et la Loi. On ne les écoute et ni ne les respecte. Ils vont à l’Assemblée nationale sans y ouvrir la bouche et reviennent au château. Louis XVI et Marie Antoinette descendent de voiture et remontent au château sans leur suite qui est dispersée.
Dimanche 24 avril - PAQUES
Louis XVI et Marie Antoinette se rendent à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, et y entendent la messe.
Ils soupent à leur Grand Couvert.

Monsieur et Madame se renferment dans leur chapelle particulière au palais du Luxembourg.

Mme Elisabeth est incommodée, et n’a point parue à l’église
Jeudi 21 avril - JEUDI SAINT
Le Roi a lavé les pieds à 12 pauvres et les sert à table. La Reine lave les pieds à 12 filles pauvres et les sert à table.

Mme Mallard, nourrice du Roi, écrit à l’Assemblée nationale, qu’on la ballote pour le traitement de sa pension, entre la Trésorerie Nationale et la Liste Civile, et qu’on ne la paie d’aucun côté. La pétition est renvoyée au comité des pensions. (Loi di du 30 avril 1798 qui fixe le mode liquidation d’une pension due à la veuve Mallard, nourrice de Louis XVI)
Samedi 23 avril
S.E. le cardinal de Montmorency, Grand Aumônier de France, Mgr de Roquelaure, premier aumônier du Roi, les ducs de Villequier et de Duras, ont porté au Roi leur démission, qu’il a accepté.
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S.E. le cardinal de Montmorency, Grand Aumônier de France
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Mgr de Roquelaure, premier aumônier du Roi

Mai 1791

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Le duc d’Orléans, dépouillé d’une partie de sa force par les décrets de l’Assemblée nationale, de l’autre, par ses créanciers, est menacé de perdre la dernière ressource qui lui restait du côté de sa femme. Instiguée, dit-on, par le duc de Penthièvre, qui voit avec peine les dépréciations de son gendre, la duchesse d’Orléans va plaider en séparation, mais elle veut, au préalable, que la comtesse de Genlis cesse de surveiller l’éducation de ses enfants. Cette proposition fait d’autant plus de peine au duc d’Orléans, que la comtesse de Genlis lui a donné dans les temps les preuves du plus sincère attachement, et qu’elle était plus en état que tout autre d’élever ses enfants dans l’amour de la constitution, à laquelle cette dame s’est attachée.


Juin 1791

Lundi 20 juin
A 17 heures, Marie Antoinette va se promener avec ses enfants, accompagnés de Mme de Maillé, dame du Palais, et de Mme de Soucy, sous-gouvernante de Mgr le Dauphin, à Tivoli, chez M. Boutin, au bout de la Chaussée d’Antin.
Mardi 21 juin
Entre 7 et 8 heures, le service s’aperçoit que le Roi, la Reine, Mgr le Dauphin et la Famille Royale ne sont pas dans leurs chambres.

Août 1791

Jeudi 25 août
La Saint-Louis, fête du Roi, s’est passée sans aucune des réjouissances et des cérémonies d’usage. Les Tuileries sont fermés et déserts comme à l’ordinaire. L’Académie de Musique n’a pas donné le bouquet du Roi, suivant l’usage.

Septembre 1791

Mercredi 14 septembre
Louis XVI, accompagné de la Famille Royale, se rend à l'assemblée nationale pour y prêter serment. Deux fauteuils fleurdelisés identiques sont installés devant le bureau du président. La Famille Royale s'installe dans une loge préparée à cet effet. Louis XVI prononce debout et découvert, le serment prescrit par l'assemblée. S'apercevant qu'il était le seul debout, Louis XVI s'assied. A la suite de ce discours, le président répond au Roi.Avant la cérémonie, le côté droit de l'assemblée s'est retiré en signe de protestation à l'acceptation d'une pareille constitution.
Le Roi et la Famille Royale rentre au château des Tuileries. Dès son arrivée, Louis XVI se retire dans ses appartements intérieurs : ses traits sont tirés, il est pâle. Quand Marie Antoinette le voit, elle est stupéfaite et a un cri d'étonnement.
Louis XVI demande à son entourage de ne plus nommer Mgr le Dauphin que du nom de "prince royal" conformément à la constitution.

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Vendredi 30 septembre
Delahaye, roi d’armes des français, et quatre hérauts d’armes, ont proclamé, de la part du Roi, la Constitution dans Paris.
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Vendredi 16 septembre
Louis XVI nomme son cousin, Louis Philippe Joseph de Bourbon-Orléans, duc d’Orléans et premier prince du Sang, au grade d’amiral.
Le soir même, le ministre de la Marine rend compte, à Louis XVI,  de l’entretien qu’il a eu avec le duc d’Orléans suite à cette nomination. Ils conviennent d’organiser un entretien entre le Roi et le duc d’Orléans.

Samedi 17 septembre
Louis XVI et le duc d'Orléans s'entretiennent pendant plus d'une demi-heure.
Dimanche 18 septembre
Louis Philippe Joseph d’Orléans, duc d’Orléans, se rend au château des Tuileries pour s’entretenir avec Louis XVI.
A son arrivée, les courtisans, qui attendent pour entrer dans les appartements du Roi, murmurent sur son passage, le bousculent, manquent de lui marcher sur les pieds et lui bloquent l'entrée à la Chambre du Roi. Le duc d'Orléans rebrousse chemin et se rend chez la Reine où le couvert est dressé. Certains courtisans lancent à son attention : " Ne laissez approcher personne des plats" sous entendant qu'il pourrait empoissonner les plats. Le duc d'Orléans n'insiste pas et se hâte de quitter le château. En descendant les escaliers, il reçoit des crachats sur son habit et ses cheveux. Il retourne au Palais Royal, fou de rage, et pense que le Roi et la Reine sont à l'initiative de ces outrages. Il bascule définitivement du côté des révolutionnaires.
En apprenant ces événements, Louis XVI et Marie Antoinette sont indignés et extrêmement fâchés.

La constitution, approuvée par Louis XVI, est proclamée. A la suite de la messe dans la chapelle des Tuileries, Louis XVI et la Famille Royale assiste à un Te Deum.

L'après-midi, elle assiste au Vêpres et au salut.

Le soir, Louis XVI et la Famille Royale monte en carrosse pour admirer les illuminations dans le jardin des Tuileries, sur la place Louis XV, sur les Champs Elysée jusqu'à la barrière de l'Etoile.

Décembre 1791

Mardi 20 septembre
Le Roi assiste dans la Chapelle du château des Tuileries, au service anniversaire pour le repos de l’âme de feu M. le Dauphin, son père.
Samedi 31 décembre
Mme Debure a eu l’honneur de présenter au Roi et à la Famille Royale, l’almanach royal de l’année 1792.

Les princesses, les dames de la Cour, les ministres et les personnes attachés au Roi, ont l’honneur de rendre leurs respects au Roi, à la Reine et à la Famille Royale. La Cour est très brillante.
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