Cour du Roi
au château des Tuileries
du 6 octobre 1789 au 10 août 1792
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Lettre, du 27 août 1790, de Louis XVI à l'Assemblée nationale

« Messieurs,
Vous savez que ce n’est que vos instances que je me suis expliqué sur la fixation de ma Liste Civile, et, en dernier lieu, sur les châteaux et domaines qu’il me convenait de conserver. Je suis instruit qu’on interprète mal les désignations de ces objets portés dans l’état que je vous ai fait remettre par M. de Saint-Priest ; je crois n’avoir pas besoin de vous rappeler le peu d’importance que je mets à ce qui touche mes intérêts ou mes jouissances personnelles, et combien je les subordonne à l’intérêt public. Je renonce volontiers à une grande parties des objets indiqués, quoiqu’il y en eût plusieurs auxquels je ne m’étais pas déterminé que par des motifs d’utilité général, ou pour conserver à la ville de Paris des dehors agréables.
Je me restreins donc aux articles suivants.
Le Louvre et les Tuileries, avec les maisons qui en dépendent, et que ma demeure, plus habituelle à Paris, a rendu nécessaire à mon service.
Versailles, Fontainebleau, Compiègne, Saint-Cloud, Saint-Germain et Rambouillet, avec les domaines et les bois qui en dépendent.
Vous trouverez bien normal aussi que j’ai à cœur de retenir dans mes mains, le château de Pau, qui ne produit aucun revenu ; il m’est impossible de ne pas partager le vœu des habitants du Béarn, pour que le lieu où Henri IV est né, reste toujours dans les mains de ses enfants.
Je renonce encore à toutes dispositions des biens ecclésiastiques enclavés dans mes domaines, et dont l’emploi m’avait paru convenable pour la fondation pieuse que je projette. Quand à mes chasses, sur lesquelles vous avez désiré que je vous fisse connaître mes déterminations, je tiens surtout à ne jouir d’aucun plaisir qui puissent être onéreux à quelques-uns de mes sujets : je m’en repose avec confiance sur les disposition que vous croirez devoir adopter, et je vous prie de ne jamais perdre de vue que mes plus grands intérêts sont ceux de la Nation et le soulagement des peuples ; ce sont ceux-là qui me touchent le plus essentiellement, et qui me sont vraiment personnels.
Louis »
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